La firme américaine va donc pouvoir numériser ces œuvres afin de les intégrer dans son catalogue en ligne. Dans un communiqué, les deux entités indiquent que la collaboration a pour but de « donner une seconde vie aux œuvres épuisées, tant au bénéfice du public qui pourra les redécouvrir, des auteurs qui pourront être à nouveau lus et enfin des éditeurs qui pourront bénéficier de nouvelles opportunités commerciales ».
Pour rappel, en 2006, Le groupe français d'édition La Martinière avait déposé plainte devant le Tribunal de grande instance de Paris contre Google pour « contrefaçon ». Il reprochait à la firme américaine de numériser des ouvrages de prestigieuses bibliothèques à travers le monde sans aucun accord.
Ce nouvel arrangement sonne aussi comme un écho au récent accord signé entre Google et Hachette. L'éditeur a en effet autorisé le géant américain à numériser et vendre les livres arrivés en fin de vie sur papier, mais qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public. Par contre, malgré ces avancées sur le terrain juridique, des échardes sont encore plantées dans le pied de Google. A ce titre, les maisons d'édition Albin Michel, Flammarion et Gallimard sont toujours en conflit avec la firme américaine.