Le 11 mars 2011, le Japon vivait une journée noire : un tremblement de terre d'une magnitude de 9 sur l'échelle de Richter entraine un tsunami dévastateur, responsable de l'accident nucléaire de Fukushima. Quatre ans après, le pays se reconstruit toujours, et c'est ce que Google cherche à montrer, en partenariat avec l'Urban Renaissance Agency (URA) basée au Japon.
L'URA a ainsi pu bénéficier du prêt de Trekkers, des caméras très évoluées qui se portent comme des sacs à dos et permettent d'accéder à des zones difficiles d'accès pour des véhicules plus imposants. Des volontaires ont pu, une fois équipés de ces appareils, se rendre dans différents endroits touchés par les catastrophes, notamment dans la préfecture d'Iwate où se trouve le village de Taro, ravagé par le tsunami, ou encore les zones d'évacuation de Fukushima.
Les efforts de reconstruction mis en avant
Par cette démarche, Google et l'URA cherchent à mettre en avant et à informer sur les efforts de reconstruction en cours dans les zones sinistrées. Au sein des différents panoramas proposés via Street View, on peut notamment découvrir les convoyeurs déployés au sein de gigantesques chantiers, qui transportent jusqu'à 20 000 mètres cubes de terre au quotidien.D'autres panoramas permettent de visionner l'évolution de certaines zones de mois en mois en faisant dérouler une frise chronologique.
Visite d'une ville fantôme
Google n'a pas attendu le 4e anniversaire de la tragédie pour délivrer des images troublantes. En 2013 déjà, l'entreprise dévoilait sur Street View une visite virtuelle de la ville de Namie-machi, située non loin de la centrale nucléaire de Fukushima. Une ville fantôme, désertée après la catastrophe.L'entreprise mettait alors en ligne le site Memories for the future, rassemblant de nombreux clichés d'avant et après les événements. Il propose également de très nombreux points de vue de sites à l'abandon.