Le principe de la manœuvre, nommée Sky Canvas : charger des feux d'artifices améliorés, présentés sous la forme de pastilles combustibles, dans des micro-satellites envoyés dans l'Espace. Depuis la Terre, l'entreprise pourra ensuite déclencher la libération des pastilles qui se mettront à brûler en entrant dans l'atmosphère terrestre. Composées de différents matériaux, les pastilles brûleront alors dans un large panaché de couleurs.
Les pastilles devraient s'enflammer à une distance comprise entre 80 et 55 km du sol terrestre, ce qui permettrait d'observer le spectacle dans un rayon d'environ 200 km. Star-ALE estime le public immédiat à près de 30 millions de personnes. Le projet est très sérieux et il est largement poussé par Lena Okajima, la PDG de Star-ALE, qui est titulaire d'un doctorat en astronomie. Ancienne de Goldman Sachs, elle maîtrise donc la recherche spatiale et les problématiques de financement.
Un spectacle très coûteux
Le projet de Star-ALE n'est pas encore validé par les organisateurs des JO ou par un quelconque investisseur potentiel. La startup espère que le potentiel de visibilité de son spectacle attirera l'attention sur ce dernier. Car Sky Canvas coûte cher : entre la fabrication des pastilles, les micro-satellites et leur envoi dans l'Espace, ce sont plusieurs millions de dollars qui seraient nécessaires à l'aboutissement du projet.La startup semble considérer que le financement n'est qu'une étape car elle envisage déjà de commencer l'envoi de ses micro-satellites dès l'année prochaine. L'Espace, prochain terrain de jeu des artificiers ?