Faut-il passer au Blu-ray Ultra HD ? Une expérience de cinéphile au pays de la 4K HDR

Audrey Oeillet
Publié le 20 avril 2016 à 12h44
Ça y est, les Blu-ray Ultra HD sont disponibles dans le commerce, ainsi qu'un premier lecteur, signé Panasonic. On pourrait débattre durant des heures des stratégies d'offres des différents éditeurs, ou de celles des constructeurs, dont certains, comme Sony, ont choisi d'attendre avant de lancer leur propre lecteur. A vrai dire, attendre, c'est déjà ce que l'on fait sur Clubic depuis un moment.

Maintenant que le lecteur UB900 de Panasonic est disponible dans le commerce - à un tarif de 900 euros, annonçons tout de suite la couleur, même si Samsung en sort un à 500 euros dans la foulée -, il est temps de se poser cette question : y a-t-il un intérêt véritable à passer à la caisse pour faire l'acquisition d'un tel équipement ? Pour y répondre comme il se doit, je me suis fait prêter le fameux lecteur, pour quelques jours, par le biais de Panasonic. La marque a insisté pour que l'UB900 soit accompagné par son meilleur ami, le DX900, un écran Ultra HD dernier cri de 65 pouces, dont le prix avoisine les 5 000 euros aujourd'hui. Je n'ai pas complètement compris pourquoi cette insistance au début, disposant moi-même d'un téléviseur 4K de marque Philips. J'ai rapidement saisi l'intérêt, cependant, comme vous pourrez le découvrir dans mon essai.

Un profil cinéphile

L'angle de cette expérience est plus orienté cinéphile que technophile. Il n'était pas question durant mes essais de décortiquer la dimension technique du lecteur, mais plus de donner mes impressions en tant qu'amoureuse du cinéma dotée d'une large bluraythèque. Du passage de la VHS au DVD, il n'y avait pas photo quant au gap de qualité, et les bandes enregistrables ont, sauf dans le cas de raretés absolues, rapidement été abandonnées. Du passage du DVD au Blu-ray, à condition d'être équipé correctement - c'est-à-dire avec un lecteur de BD doté de l'upscaling de DVD -, le gap était moins flagrant, du fait qu'on restait dans le numérique. Evidemment, essayer le Blu-ray, c'était l'adopter, mais ça ne justifiait pas nécessairement de racheter absolument tous ses films possédés en DVD dans ce nouveau format. De toute façon, certains contenus - notamment des séries - n'ont jamais passé le cap du HD.

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Aujourd'hui, alors que les téléviseurs Ultra HD commencent à s'étendre progressivement dans les gammes des constructeurs, et qu'on parle beaucoup de technologies d'optimisation de l'image comme le HDR, les Blu-ray Ultra HD pointent le bout de leur nez. Pour l'heure, les éditeurs ne prennent guère de risques, et mélangent quelques nouveautés avec du fond de catalogue. Le tout, sur fond de polémique d'usage de Master 2K pour des Blu-ray censés être en 4K.

Le futur est déjà là

Compte tenu du fait que le seul lecteur actuellement sur le marché est le UB900 de Panasonic, y a-t-il un authentique intérêt à se lancer, si l'on possède déjà un téléviseur Ultra HD ? Et si l'on décide de se lancer, faut-il envisager le rachat en BD UHD de certains films déjà possédés en Blu-ray ? Autant de questions qui m'ont animée pendant que je contemplais la magistrale télé de Panasonic installée sur le sol de mon salon, juste devant mon propre téléviseur, un PUS7909 de 49 pouces de chez Philips, Ultra HD, mais sans HDR, qui allait me servir de point de comparaison.

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Ceci est le DX900, malheureusement pas chez moi.

Résumons : je suis une cinéphile, dotée d'une large Bluraythèque, équipée avec du matos honnête mais pas haut de gamme. On m'a prêté l'une des Rolls Royce de la télé 4K, avec le premier lecteur BD UHD du marché, et le Blu-ray UHD que j'ai à ma disposition est The Amazing Spider-man 2 qui repose sur un authentique Master 4K. Pour savoir si tout ça m'a envoyé du rêve, passons à la page suivante.

La base : le lecteur

Disposer d'un DX900 pour cette expérience avait surtout pour intérêt de faire une comparaison avec/sans HDR, par rapport à mon équipement actuel. Je passe donc cette étape d'installation - qui se résume davantage à de douloureuses anecdotes de montage dans un espace réduit, qu'à de réels enjeux techniques.

Le lecteur UB900 fait partie de ce qui se fait de mieux aujourd'hui, et pour cause : il lit les Blu-ray Ultra HD bien évidemment, et il est rétrocompatible avec les Blu-ray y compris 3D et les DVD, dont il gère l'upscaling vers la 4K. Forcément, upscaler un DVD sur une télé qui affiche du 2160p n'est pas très heureux, mais c'est possible grâce au processeur 4K High Precision Chroma qu'embarque la bête. Il est également connecté, ce qui lui permet d'accéder à des services comme YouTube et Netflix, dont il a la certification. Enfin, il prend également en charge la plupart des codecs du marché (MKV, AVI, DivX, WMV) et accepte en prime les vidéos en 4K encodées en H264 ou en HEVC. Elles peuvent être lues par l'intermédiaire d'une clé USB, ou en DLNA.

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Est-ce que tout ça justifie le prix du lecteur ? Pas tout à fait : il faut également lorgner du côté du son pour comprendre. Outre la prestigieuse certification THX, l'UB900 embarque notamment une sortie audio analogique 7.1 associée à des composants haute fidélité (haute résolution jusqu'à 192 kHz sur 32 bits et DSD jusqu'à 5,6 MHz) et deux sorties HDMI 2.0a qui permettent de séparer les flux audio et vidéo. Parmi les formats pris en charge, on trouve les DSD, ALAC, FLAC, AAC, WAV et WMA.

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Tout cela inclut forcément de disposer d'un ensemble Home Cinema à brancher sur le lecteur. Du haut de gamme pour du haut de gamme, en somme. Disposant d'un ampli directement branché en optique sur mon téléviseur, je ne peux pas expérimenter tout le potentiel de ces 900 euros de matériel. Je m'en remets donc à une installation finalement très simple... aussi simple que pour n'importe quel lecteur.

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L'installation du UB900

Au déballage du lecteur, on constate que Panasonic a le bon goût de fournir un câble HDMI 2.0, l'évolution de la norme HDMI qui englobe tout un tas de caractéristiques liées à l'Ultra HD. Cela comprend notamment une bande passante de 18 Gbps, permettant de faire transiter du contenu vidéo en 2160p à 60 images par seconde. Un câble compatible avec tous les ports HDMI, et surtout, essentiel ici, puisque la sortie du lecteur, tout comme l'entrée du DX900, est du HDMI 2.0a, qui prend en charge le HDR. Il est important de souligner la présence de ce câble, puisque la plupart des lecteurs « standards  » n'en disposent pas, les constructeurs partant généralement du principe que les utilisateurs possèdent déjà des câbles HDMI chez eux. Mais à nouvelles normes, nouvelles règles.

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Cela ne veut pas dire que le UB900, à l'instar d'autres lecteurs BD UHD qui viendront, comme celui de Samsung, ne peut pas être branché sur une télé qui ne dispose pas d'entrées HDMI 2.0a. Il est bien évidemment possible de le brancher sur un modèle de téléviseur, à l'image de mon écran Philips UHD, doté de ports HDMI 1.4. Néanmoins dans ces conditions, le HDR ne sera pas de la partie. Et le HDR est présenté comme l'un des principaux intérêts des BD UHD - mais j'y reviendrai.

Une fois le lecteur installé, ce dernier reconnait automatiquement le téléviseur au premier allumage pour accorder correctement ses paramètres par défaut. Le menu de réglages s'avère très complet et bien que tout soit réglé en automatique à la base, il est possible d'effectuer des paramétrages manuels ou de désactiver purement et simplement certaines fonctions.

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Maintenant que tout est en place, il est temps de mettre une galette dans le lecteur.

L'essentiel : le contenu

On a bien compris que l'UB900 était beaucoup plus qu'un simple lecteur de Blu-ray UHD, mais comme c'est quand même ce qui nous intéresse dans cette expérience... j'ai commencé par mettre un Blu-ray normal dedans. En l'occurrence, le Blu-ray de The Amazing Spider-man 2, tout simplement parce qu'il s'agit aussi du film dont je dispose en BD UHD. Paradoxalement, Sony est le seul éditeur à avoir répondu présent pour cette expérience, alors que ce sont ses disques qui sortent parmi le plus tard sur le marché français.

J'ai donc commencé par visionner le début du film en Blu-ray mis à 'échelle en 4K par le lecteur. Pas grand-chose à dire quant à la qualité d'image, très bonne, très fluide. Pas grand-chose à dire également concernant la colorimétrie et le contraste, dont l'apport vis-à-vis de mon téléviseur Philips et mon lecteur de Blu-ray standard - la PS4 - ne me saute pas particulièrement aux yeux. Mais ce visionnage express avait surtout pour but de me rafraîchir la mémoire, pour passer au même film en BD UHD.

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Cherchez le pixel

L'autre intérêt du BD UHD est d'avoir une image en 4K sur le disque, ce qui, forcément, évite la mise à l'échelle forcée sur un écran 4K. L'upscaling des Blu-ray est néanmoins convaincant et même en approchant son nez de l'écran, il est difficile de discerner les pixels. Seul subsiste le grain cinématographique.


Une précision sur ce point : la plupart des écrans 4K présents sur le marché disposent d'un processeur qui optimise l'upscaling d'une source Full HD vers une définition Ultra HD. Un argument mis en avant très tôt par les constructeurs, pour une raison simple : il existe actuellement peu de contenu natif en Ultra HD. Outre les éventuels films de vacances filmés au caméscope 4K, certains contenus sur Netflix ou sur YouTube, la plupart des contenus que les possesseurs d'un écran Ultra HD visionnent, ne sont pas en 4K. De fait, l'upscaling de Blu-ray standard n'est pas un argument suffisant pour pousser à l'achat d'un lecteur UHD, pour la simple raison que l'écran de télé lui-même peut faire le boulot. C'est plutôt du côté du HDR, le high dynamic range, de plus en pus vanté par les constructeurs de télé et certains producteurs de contenus - dont Netflix -, qu'il faut se tourner.

Le HDR, technologie subtile

Le constat général, c'est que l'apport du HDR est tantôt subtil, tantôt évident. Tout dépend des scènes et des plages de couleurs. C'est surtout flagrant lorsqu'on compare l'image du BD UHD à celle du BD : on constate effectivement des couleurs plus vives, plus naturelles, ce qui est plus agréable à regarder. Paradoxalement, étant donné que c'est plus naturel, on a le sentiment d'être devant quelque chose d'évident, et ça n'est pas spécifiquement choquant au final.

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Malgré la qualité faible de la capture, on voit la différence de couleurs et de luminosité entre le Blu-ray upscalé et le Blu-ray Ultra HD.

Le résultat se ressent dans des scènes très contrastées ou dans d'autres, où la lumière semblait « brûler » l'image sur Blu-ray. The Amazing Spider-man 2 est un exemple intéressant car dès le début du film, on peut constater une nette différence de colorimétrie dans le ciel, avec une luminosité plus réaliste sur un BDHD avec lequel le HDR prend tout son sens. Une fidélité que le Blu-ray, même upscalé par le lecteur de Panasonic, n'arrive pas à restituer. Dans certaines scènes sombres, c'est encore plus évident : la luminosité est brûlée sur le Blu-ray, malgré les efforts d'upscaling du lecteur, alors qu'elle est plus douce, plus naturelle, sur le Blu-ray Ultra HD. Ce qui ne choquait pas au simple visionnage du BD devient alors un défaut gênant quand on découvre la même scène avec prise en compte du HDR.

On note cependant que si l'on désactive le HDR sur l'UB900 et qu'on lit le Blu-ray UHD dans cette configuration, l'image semble différer assez peu d'un visionnage avec HDR. Il existe certes des subtilités, mais elles sont très, très infimes. Sur ce point, le travail du téléviseur DX900 joue forcément énormément. Il est possible d'effectuer des réglages spécifiques sur ce téléviseur, mais cela reviendrait à volontairement dégrader l'image, ce qui n'a pas réellement de sens.


On en revient donc au HDR. Technologie qui est d'ailleurs l'un des seuls points mis en avant sur la jaquette du BD UHD de The Amazing Spider-man 2 : Sony ne recommande pas uniquement de disposer d'un lecteur UHD, mais insiste bien sur le fait qu'il faut disposer d'une « TV 4K UHD avec HDR ».

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La nécessité d'un équipement complet

Mon expérience est donc assez mitigée. D'un côté, un comparatif poussé entre l'image d'un BD standard - en Full HD et sans informations HDR, upscalé par le lecteur de Panasonic -, et l'image d'un BD UHD, - avec tout ce qu'il faut tournant sur le même lecteur -, met effectivement en avant une évolution flagrante de la finesse des détails et de contrastes bien plus naturels. Dans un visionnage sans comparatif, seul un œil entraîné et connaissant bien le film en question saura assurément mettre le doigt sur l'évolution offerte par le HDR.

Comme il s'agit très clairement de l'apport le plus flagrant de ce nouveau format de Blu-ray, il va sans dire que l'expérience sur un téléviseur UHD qui ne prend pas en charge le HDR est nettement moins intéressante. Sur mon téléviseur Philips, je remarque bien sûr une image plus précise en raison de la multiplication par 4 de la définition de l'image, qui est nativement en 4K sur le disque prêté par Sony. Mais cela justifie-t-il d'acquérir un lecteur UHD à plusieurs centaines d'euros ? Sincèrement, je ne pense pas. D'autant que, rappelons-le, la plupart des premiers disques commercialisés - sauf chez Sony - ne sont pas en 4K natif, mais eux-mêmes upscalés, ce qui signifie qu'on paie dans ce cas plein pot pour un film dont le master intermédiaire a été travaillé en 2K et ensuite upscalé en 4K. En dehors de l'argument HDR, il n'y a pas d'intérêt à repasser à la caisse.

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Aujourd'hui, Sony est le seul studio d'Hollywood à maîtriser toute la chaîne de production cinématographique en 4K, du fait de ses engagements à la fois en tant que producteur, constructeur et distributeur de contenu. C'est le seul éditeur qui, aujourd'hui, propose réellement des BD UHD en 4K natif. Cela signifie que j'ai pu réaliser mes essais avec une galette réellement significative. Ça n'aurait pas été le cas avec n'importe quel disque de n'importe quel éditeur.

Avec HDR, ou rien

En 2016, la plupart des téléviseurs UHD haut de gamme, ainsi que certains modèles de milieu de gamme, sont vendus avec la prise en charge du HDR. On peut clairement dire que le HDR, c'est la nouvelle 3D. D'ailleurs, alors que la plupart des premiers BD UHD vendus dans le commerce font figurer les mérites du HDR sur leur jaquette - à l'avant des boîtiers chez Fox, à l'arrière chez Sony -, aucun d'eux ne propose une version en 3D du film qu'il contient.

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Par conséquent, si vous disposez, comme moi, d'un téléviseur Ultra HD qui n'est pas compatible avec le HDR, acquérir un lecteur de Blu-ray Ultra HD est loin d'être une urgence. Des prix élevés - le lecteur de Samsung est annoncé à 500 euros -, un catalogue de disques encore pauvre, pour un tarif de 30 euros par film, et un apport de qualité existant, mais pas forcément essentiel, autant d'arguments qui donnent envie d'attendre que tout cet écosystème se développe.

Cependant, si vous disposez ou comptez acquérir un téléviseur Ultra HD compatible HDR dans les prochains mois, alors la question se pose différemment. Acheter un lecteur de BD UHD s'avère, dans cette logique, bien plus cohérent.

Une évolution en douceur, ou la magie du combo

Dans tous les cas, ce tête-à-tête de plusieurs heures avec Spider-man m'a confortée dans l'idée que je me faisais à la base de ce nouveau format : le gap est trop peu flagrant entre BD et BD UHD pour que je voie l'intérêt de racheter des Blu-ray Ultra HD pour remplacer des Blu-ray... sauf, éventuellement, pour une petite poignée de films. Et encore. Lorsqu'on s'acharne à chercher les différences, on les voit. Mais de là à dire qu'après avoir vu un film en 4K HDR, on ne peut plus le revoir en Full HD ou upscaling 4K ensuite, il y a un fossé.

La solution se trouve peut-être dans l'habile stratégie marketing mise en place depuis plusieurs années par les éditeurs de Blu-ray et DVD. Ces derniers proposent en effet, depuis l'arrivée du format HD sur le marché, des combos qui contiennent plusieurs formats de disques. Blu-ray + DVD voire Blu-ray 3D + Blu-ray pour des éditeurs comme Disney. Désormais, les éditeurs misent sur des combos Blu-ray UHD + Blu-ray, permettant ainsi aux cinéphiles de faire l'acquisition d'un format lisible sur une platine Blu-ray ou une console de jeux, et de disposer du nouveau format, en attendant de changer de lecteur. Accessoirement, cette nouvelle tendance enterre un peu plus le format 3D, qui disparaît complètement de l'offre.

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Encore faut-il être prêt à payer 30 euros pour une nouveauté - excluons d'emblée les fonds de catalogue. Des éditeurs comme la Fox vont commencer à dégainer rapidement : un combo pour Deadpool est prévu le 17 juin prochain, pour ne citer qu'un exemple. Les lecteurs, eux, vont se compter sur les doigts d'une main cette année, et c'est sans nul doute en 2017 que plusieurs modèles commenceront à tirer les prix vers le bas.

De mon point de vue, rien ne presse. Si l'on peut s'y préparer en douceur, en investissant dès maintenant dans l'achat de quelques galettes en UHD, on est davantage face à une évolution que face à une révolution. Il n'est donc pas l'heure de se ruiner.
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