Le lihitum est employé pour la fabrication de millions de batteries. © Shutterstock
Le lihitum est employé pour la fabrication de millions de batteries. © Shutterstock

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, exprime l'intérêt du gouvernement pour une exploitation du lithium situé sous le sol français.

Dans le cadre du plan « France 2030 », l'objectif est de rendre la France moins dépendante de l'étranger en termes d'importation de lithium.

Un premier test d'exploitation est engagé en Alsace

Pour Les Echos, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a franchi un nouveau pas concernant une exploitation du lithium disponible en France. En clair, la ministre estime que « notre responsabilité [de l'État, ndlr], c'est d'abord d'avoir des contrats d'importations de long terme, qui permettent d'avoir des règles sociales et environnementales normales dans les pays d'où nous allons importer, mais aussi d'aller chercher du lithium chez nous ».

Alors que l'Agence Internationale de l'Énergie estime que les besoins de lithium en France vont être multipliés par 42 en seulement vingt ans – la faute, entre autres, à la démultiplication des batteries –, Barbara Pompili souhaite d'autant plus accroître notre souveraineté nationale dans son approvisionnement en lithium. Mais le chemin s'annonce très long, bien qu'un premier test d'extraction soit mené en Alsace.

La ministre de la Transition écologique croit en l'actuel code minier afin d'éviter les critiques potentielles sur l'impact environnemental, mais aussi social pour les populations vivant à proximité des gisements. Un point à ne pas négliger, puisqu'en Serbie, le gouvernement a dû rétropédaler pour 2022 et annuler son projet d'extraction dans la vallée de Jadar. Si l'on attend encore un bilan du test alsacien, la seule échéance actuellement fixée pour le Gouvernement demeure la neutralité carbone en 2050.

Source : Les Echos