Le système de collecte, mis en place par l'ancienne législation datant de 2003, est conservé et prévoit de mettre à disposition des utilisateurs des points de collecte gratuits afin qu'ils y déposent leur matériel usagé. Ces déchets sont ensuite traités par des sociétés chargées de séparer les composants et d'isoler certains métaux.
Dans une note, Janez Potocnik, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, a tenu à rappeler que : « l'utilisation efficace des ressources permet d'allier bénéfices écologiques et perspectives de croissance novatrices. Nous devons à présent ouvrir de nouvelles filières de collecte des déchets électroniques et améliorer l'efficacité des filières existantes. »
Pour l'Europe, le constat en matière de recyclage de ce type de déchets est mitigé. « A l'heure actuelle, seul un tiers des déchets électriques et électroniques de l'UE sont collectés séparément dans le système documenté. L'objectif de collecte actuel de l'UE est de 4 kg de DEEE par habitant, ce qui représente environ deux millions de tonnes par an, sur quelque 10 millions de tonnes de DEEE générés annuellement dans l'UE », commente la Commission. Elle estime ainsi que d'ici 2020, pas moins de 10 millions de tonnes (soit 20 kg par habitant) pourront être collectés.