En marge du sommet de l'ONU pour le climat se tenant actuellement à New York, Sony annonce rejoindre l'alliance Playing for the Planet afin de s'investir dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans un communiqué, le président de Sony Interactive Entertainment, Jim Ryan, déclare vouloir agir avec d'autres leaders de l'industrie vidéoludique afin de réduire ses émissions de CO2.
Une PlayStation 5 moins consommatrice d'énergie
Comment Sony compte-t-il s'y prendre ? En réduisant « drastiquement » la consommation énergétique de sa future console — pour l'heure toujours connue sous le nom de « PlayStation 5 ».D'après le chef d'entreprise, Sony a fait « des efforts substantiels » et pris des engagements forts en ce sens avec la PlayStation 4. Des efforts qu'il entend bien poursuivre sur la prochaine génération de console, qu'il annonce particulièrement économe en énergie.
Plus particulièrement, c'est la fonctionnalité de « Veille » (qui permet de laisser tourner le jeu en arrière-plan tout en simulant l'extinction de la console) qui aurait été améliorée ici. Pour Jim Ryan, l'utilisation, par un million d'usagers, de cette fonctionnalité sur la PS5 « économiserait l'équivalent de la consommation électrique moyenne de 1 000 foyers américains ».
Le jeu vidéo et son empreinte carbone
D'après une étude menée par un chercheur du Lawrence Berkeley National Laboratory, les joueurs PC mondiaux consomment environ 75 milliards de kilowattheures d'électricité par an. L'équivalent de la production annuelle de 25 centrales électriques, « et cela n'inclut même pas les consoles de jeu », ajoute Mother Jones.En réalité, en Californie, il s'avère que le jeu sur PC consomme annuellement davantage d'énergie qu'un sèche-linge ou qu'un réfrigérateur. Et la révolution annoncée du Cloud gaming ne risque pas d'arranger les affaires de notre planète.
Nécessitant une puissance de calcul phénoménale (en particulier Stadia, qui promet du jeu en 4K à 60 ips), le jeu dans le nuage reposera aussi et surtout sur des fermes de serveurs à l'empreinte carbone importante.
À titre de comparaison, la VOD représenterait aujourd'hui près de 33% des émissions de CO2 imputables au numérique. Et on ne parle là que de vidéo, pour la plupart en 1080p. Pas (encore) de jeux vidéo de plusieurs dizaines de gigaoctets, rendus sur des serveurs distants avant de nous être renvoyés sur nos écrans.
Via : VG247