Take-Two Interactive, éditeur connu notamment pour compter dans son écurie un certain Rockstar Games, envisage le rachat de Codemasters : le studio britannique historiquement connu pour ses jeux de courses.
Plus qu’une intention, la chose serait même déjà actée selon le Financial Times. Pour cette acquisition, Take-Two Interactive mettrait d’ailleurs sur la table la coquette somme de 740 millions de livres (environ 820 millions d’euros).
Un rachat sur de bons rails
Les deux parties ont déjà admis être en pourparlers, et la Bourse de Londres a par ailleurs publié les conditions préalables au rachat de Codemasters par Take-Two.
Le studio de jeux de courses a reçu l’offre de la part de l’éditeur britannique le 14 octobre dernier, et a jusqu’au 4 décembre pour l’étudier et donner sa réponse. Codemasters a toutefois déjà révélé que si Take-Two maintient son offre d’ici là, le conseil d’administration de l’entreprise acceptera le rachat à l’échéance.
Dans le détail, Take-Two propose à Codemaster un rachat de l’ordre de 5,37 euros par actions. Ce qui, par la magie de l’arithmétique, nous donne la fameuse somme de 820 millions d’euros abordée plus haut.
Take-Two absent du segment des jeux de courses
Cette acquisition, si elle devait aller à son terme, permettrait à Take-Two de renforcer un catalogue déjà reluisant en intégrant un certain nombre de licences phares du jeu de courses.
Codemasters, responsable de licences comme F1, GRID, plus récemment WRC et évidemment DiRT (dont le cinquième opus vient juste de sortir), offrirait à Take-Two de belles perspectives sur un segment dont il est pour le moment absent.
« Take-Two pense que la combinaison de Take-Two et de Codemasters permettrait de conjuguer deux portefeuilles de divertissement interactif de classe mondiale », peut-on lire dans le communiqué publié par l’éditeur. « Take-Two pense pouvoir apporter des avantages aux résultats de Codemasters, en tirant parti de la distribution mondiale de Take-Two et de l’expertise opérationnelle de 2K dans l’édition, et notamment les opérations live, l’analyse, le développement de produits et le marketing ».
Via : Neowin