Ghost Blade : parce que la Dreamcast n'est pas tout à fait morte
Distribuée à partir de novembre 1998 au Japon - et un an plus tard en Europe -, la Dreamcast aura été le chant du cygne pour SEGA qui s'est ensuite définitivement retiré des consoles pour se focaliser sur l'édition de jeux. Un chant du cygne qui reste gravé dans de nombreuses mémoires et pour lequel l'engouement ne faiblit pas, plus de dix ans après l'arrêt de la production.
Aujourd'hui, de nombreux fans continuent de faire vivre la console, et les passionnés de HuCast Games font partie de ces doux dingues qui développent encore sur Dreamcast. Ainsi, le studio vient-il de lancer Ghost Blade, le dernier d'une longue série de shoot them up à scrolling vertical, véritable marque de fabrique de la console de SEGA.
S'il ne fait pas dans l'originalité débridée, Ghost Blade est un vibrant hommage à cette génération de jeux. Il dispose d'une réalisation soignée, permet de choisir son vaisseau parmi un ensemble de trois, et propose cinq vastes niveaux avec les inévitables combats de boss. Notez par ailleurs qu'un mode deux joueurs est au menu et que la bande-son - composée par Rafael Dyll - mérite que l'on s'y attarde.
Disponible sur le site de HuCast Games, Ghost Blade risque cependant de faire tiquer les fans : il en coûte effectivement 32,95 euros pour en faire l'acquisition.
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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