Si les imprimantes ne sont pas encore dans toutes les maisons, leur prix a tout de même sérieusement chuté depuis l'avènement de la technologie, qui devient accessible au grand public. L'impact environnemental de ces outils est ainsi devenu un sujet d'étude dont une équipe de chercheurs l'Institut de technologie de l'Illinois et de l'Ecole des ingénieurs de la ville de Paris se sont emparés. Et d'après eux, les dangers sont réels.
Les scientifiques ont mené leurs études sur cinq imprimantes : les FlashForge Creator, Dremel 3D Idea Builder, XYZprinting da Vinci 1.0, LulzBot Mini et Makerbot Replicator 2X. Ils se sont attachés à effectuer leurs tests sur les consommables spécifiques à ces modèles, de l'ABS au PLA en passant par les autres matériaux un peu plus exotiques également utilisés par certains d'entre eux (nylon semi-transparent, etc).
Ils ont alors mesuré les quantités de nanoparticules et de gaz rejetées durant l'impression et le résultat est parfois inquiétant. Caprolactame (irritant et toxique par inhalation ou absorption à travers la peau) et styrène (qui pourrait être cancérogène pour le centre international de recherche sur le cancer) sont, entre autres rejets, présents en quantité non négligeable autour de l'imprimante.
Pour limiter les effets nocifs des imprimantes 3D, les chercheurs préconisent l'usage de filtres et de parois, qui limiteraient la diffusion dans l'air des composés toxiques.
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