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L’entreprise ambitionne d’envoyer des touristes fortunés au-dessus de la ligne de Kármán.

En quelques mots

  • Virgin Galactic recrute. L’entreprise du milliardaire Richard Branson, qui vise à rendre possible le tourisme spatial, vient de publier une offre d’emploi pour deux pilotes, qui seront chargés de diriger les appareils SpaceShipTwo et WhiteKnightTwo lors de missions tests, en attendant d’embarquer un jour des passagers pour un premier vol spatial commercial. En plus de posséder un brevet de pilotage, les candidats doivent avoir accumulé 3000 heures de vol, détenir une licence de pilote commercial décernée par la Federal Aviation Administration (agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux États-Unis) et justifier d’au moins deux ans et demi d’expérience à effectuer des vols d’essai.
  • Plus près des étoiles. Richard Branson a lancé Virgin Galactic avec l’ambition d’emmener pour la première fois des touristes dans l’espace, et plus précisément au-dessus de la ligne de Kármán. Située à 100 km au-dessus de la surface terrestre, celle-ci définit la limite entre l'atmosphère terrestre et l'espace pour la Fédération aéronautique internationale. L’entreprise a annoncé qu’un ticket sur l’un de ses vols coûterait environ 250 000 dollars, tout en ajoutant que ce tarif pourrait être amené à augmenter. Le 1er mai dernier, le SpaceShipTwo a effectué un vol d’essai depuis la base de l’entreprise, située au Nouveau-Mexique. Le marché du tourisme spatial est également exploré par Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos, et SpaceX, qui a prévu d’embarquer un premier touriste pour un vol lunaire en 2023.
  • Un chemin semé d’embûches. L’entreprise est toutefois contrainte de revoir ses ambitions à la baisse avec la crise du Coronavirus. Virgin Atlantic, la compagnie aérienne de Richard Branson, a été frappée de plein fouet par l’effondrement de l’industrie du tourisme, au point que le milliardaire a récemment vendu une partie des parts qu’il détenait dans Virgin Galactic pour renflouer Virgin Atlantic. Dans ce contexte, le tourisme spatial risque de devoir attendre encore un petit peu. Un premier vol commercial devait ainsi avoir lieu au mois de juin, pour être finalement repoussé à une date incertaine.