Voilà une nouvelle illustration du virage serré, mais non moins assumé, de nombreux constructeurs de véhicules qui délaissent le thermique au profit de l'électrique, aussi bien en Europe qu'en Asie. À présent, Chrysler rejoint le contingent.
D'ici 2028, la firme vieille de 96 ans devrait être tout électrique, selon la volonté de sa maison mère, Stellantis.
L'Airflow va-t-il être produit en série ? Oui, mais pas tout de suite
Si le CES 2022 est quelque peu malmené par la pandémie de COVID-19, cela n'empêche pas de nombreuses firmes de réaliser des présentations innovantes, y compris dans le secteur de l'automobile, et Chrysler est de la partie. La firme a ainsi dévoilé au public ce 5 janvier son nouveau concept de SUV, baptisé Airflow. Pour le voir sillonner les routes, en revanche, il va falloir attendre un peu. Il devrait bien être produit en série, mais ce ne serait pas avant 2025.
En ce qui concerne les informations connues, cette voiture serait équipée de deux moteurs. Son autonomie devrait, de son côté, être comprise entre 350 et 400 miles, soit 560 à 640 km WLTP. Ses roues auront un diamètre de 22 pouces et son poids avoisinera les deux tonnes. Côté design, l'intérieur d'un blanc immaculé est marqué avant tout par la pureté de ses lignes et le grand écran central. L'extérieur, pour sa part, dévoile un toit panoramique et un logo Chrysler Wing équipé de LED pouvant être illuminé de différentes couleurs à la guise des propriétaires.
Chrysler dans la veine de nombreux constructeurs occidentaux
Afin de ne pas seulement se fondre dans la masse de constructeurs ayant annoncé une production 100 % électrique entre 2027 et 2035, Stellandis mise sur son arsenal technologique et compte faire des émules. La maison mère espère notamment générer pas moins de 22,5 milliards de dollars de revenus grâce à son logiciel interne aux véhicules. Ce dernier est notamment apte à vendre des produits et autres abonnements aux conducteurs et passagers. L'architecture de ce logiciel, baptisée STLA Brain, comporte trois piliers : « brain », « smartcockpit » et « autodrive ».
Le premier doit permettre de connecter chaque véhicule de la firme à la centrale d'informations Chrysler, et en particulier de les mettre à jour à distance. Le deuxième est une plateforme créée avec Foxconn pour offrir un service de navigation, un assistant vocal, une plateforme e-commerce et un service de paiement aux utilisateurs du véhicule. Enfin, le troisième est une aide à la conduite automatisée mise au point en collaboration avec BMW.
Tous les véhicules produits par Stellantis à partir de 2024 seront équipés de ces trois piliers, de même que l'Airflow donc. Les passagers, via des écrans, pourront notamment partager entre eux, par un simple « swip », leurs contenus favoris. Suffisant pour faire du concept Airflow un futur best-seller ?
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Sources : TechCrunch, Electric Cars Report