L'enquête anti-trust commanditée par huit procureurs généraux et par les avocats de class actions privées a reconnu ces fabricants coupables d'avoir artificiellement rehaussé le prix de dalles LCD utilisées pour la fabrication de téléviseurs, de moniteurs d'ordinateurs et de portables.
Samsung, Sharp, Hitachi, HannStar, Epson, Innolux et Chunghwa ont accepté de verser 538 millions de dollars, dont 37 millions de dollars de dommages et intérêts pour le gouvernement et d'autres administrations publiques, mais aussi et surtout 501 millions de dollars de compensation pour les clients dépositaires des class actions dans 24 états, qui ont acheté des produits contenants ces dalles LCD entre le 1er janvier 1999 et le 31 décembre 2006.
Les sociétés ont également accepté de coopérer aux poursuites à l'encontre d'autres acteurs du marché.
Le procureur général de l'état de New York a estimé qu'une « vaste majorité des produits à écran LCD vendus à New York furent vendus à des prix élevés illégalement fixés par le cartel ».
Ce même cartel avait donc été condamné à une amende de 649 millions d'euros par l'Union Européenne, à l'exception de Samsung qui avait été gracié pour avoir dénoncé la supercherie, mais aucun des clients lésés n'en avait vu la couleur, faute d'équivalent de la class action sur le vieux continent.