Design et ergonomie[/anchor]
La Naga Epic reprend le design de sa grande sœur. Il s'agit donc d'une souris pour droitier, aux dimensions plus réduites que d'autres souris Razer telles que la Mamba. La prise en main est très agréable et facilitée par une excroissance à droite qui permet de reposer l'auriculaire. En revanche, si le dessus de la souris propose un revêtement caoutchouté, on regrettera l'aspect plastique glossy des deux bords.La principale originalité de la série Naga réside dans ses boutons : un pavé numérique de 12 touches orne le côté gauche de la souris. Ces boutons sont assignés par défaut à la rangée de touches chiffrées du clavier ou au pavé numérique (un interrupteur permet de basculer entre les deux). Il est bien entendu possible de configurer ces boutons via les pilotes comme nous le verrons plus bas. L'accès à ces boutons est plutôt aisé via le pouce à l'exception de la rangée inférieure qui nécessite de le plier. Les 12 boutons auraient sans doute gagné à être un tout petit peu avancés.
On remarque la présence de deux boutons, assignés par défaut aux fonctions Précédent et Suivant, situés juste en dessous de la molette. Celle-ci est de taille généreuse et crantée.
La Naga Epic affiche deux différences principales par rapport à la Naga « de base ». La première est évidemment le sans-fil : comme la Logitech G700, la Naga Epic est une souris hybride, capable de fonctionner en filaire comme en sans-fil grâce à une batterie rechargeable et un câble USB amovible. L'extrémité de celui-ci épouse la forme de la souris, et également celle du socle de chargement. Razer a fait les choses bien pour ce dernier : il est lesté et un anneau en caoutchouc assure sa stabilité sur le bureau.
La seconde différence réside dans la partie droite de la souris, qui est amovible. Un peu à la manière de la R.A.T de Cyborg, Razer fournit trois « repose petit doigt » selon la taille de votre main. Ceux-ci sont aimantés, et c'est également en retirant cette partie que l'on accède au logement de la batterie, qui offre une capacité de 1 100 mA.
On termine sur la note bling bling : le pavé numérique et la molette sont rétroéclairés, et cycliques.
Capteur[/anchor]
Contrairement à l'Imperator et la Mamba, la Naga Epic n'est pas encore passée au capteur 4G de Razer, et doit se contenter de la version 3.5G, qui offre tout de même des performances plus que satisfaisantes, même s'il ne s'agit ici que d'un capteur laser. La sensibilité monte ainsi jusqu'à 5 600 ppp, tandis que le taux de rapport maximum est de 1 000 Hz.Pilotes[/anchor]
Les pilotes Razer sont un modèle du genre, à la fois complets et intuitifs. L'interface affiche un côté futuriste, mais reste sobre. Les différentes options sont bien rangées dans des onglets distincts aux intitulés clairs : Configuration des boutons, Réglage performance, Gestion des profils, Gestion des macros et Éclairages et alimentation.Pour un monstre à 17 boutons comme la Naga Epic, on peut craindre une certaine confusion pour la gestion des boutons. Il n'en est rien : le pilote permet de switcher entre les boutons du dessus et le pavé numérique en un clic. Par défaut, chaque bouton peut être assigné à des actions prédéfinies : clic, menu contextuel, défilement, double clic, augmentation/réduction de la sensibilité, précédent/suivant, ou encore sensibilité à la volée en maintenant le bouton enfoncé.
Parlons justement de l'éditeur de macros. Tout y est : enregistrement avec prise en compte ou non des délais de saisie des touches, insertion d'un même délai paramétrable entre les différentes frappes, et préréglage pour les commandes de base (copier, coller, nouveau...) et des commandes plus spécifiques comme la fermeture de la fenêtre, l'ouverture de l'explorateur, l'exécution d'une application ou encore l'affichage du bureau). Une fois la macro créée, on l'assigne à un des boutons et un menu clair permet de sélectionner le mode d'exécution : lecture unique, lecture pendant un certain nombre d'itérations, exécution uniquement lors du maintien du bouton, ou encore lecture en boucle jusqu'à une deuxième pression.
Quid de la sensibilité et du taux de réponse ? Le capteur de la Naga Epic monte jusqu'à 5 600 ppp, et les pilotes permettent de régler distinctement les axes horizontaux et verticaux. Pour ce qui est du taux de rapport, la souris gère le 1 000 Hz, mais on peut également opter pour un taux de 125 ou 500 Hz. On appréciera enfin la possibilité d'affecter un bouton à la fonction « On the fly sensitivity » qui permet, lorsque le bouton est enfoncé, de régler la sensibilité à la molette de la souris, avec un affichage à l'écran.
Un mot enfin sur la personnalisation de l'éclairage : Razer permet d'affecter une couleur (parmi les 16 millions) ou de les faire défiler de manière cyclique. On peut penser à juste titre que cela peut faire baisser l'autonomie de la souris, et l'éditeur a tout prévu puisqu'il est possible d'appliquer un niveau de luminosité différent en mode batterie (voire de le désactiver complètement). En ce qui concerne l'alimentation, les pilotes permettent également de mettre la souris en veille après une période d'inactivité, et d'afficher une alerte clignotante sur la molette en dessous d'un certain niveau de batterie.