© Razer
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Iconique, la DeathAdder est sans doute la souris gamer la plus populaire chez Razer, il s’agit du modèle de loin le plus vendu au sein du catalogue de la marque californienne. Elle signe son retour après trois ans de bons et loyaux services d’une DeathAdder V2 qui nous avait déjà pleinement conquis à l’époque. Plus légère et censée être encore plus performante, la DeathAdder se met à jour à l’aide quelques améliorations.

Les plus
  • Capteurs et contacteurs impeccables
  • Prise en main encore améliorée
  • Le câble Speedflex se fait oublier
  • Poids plume avec 59 grammes seulement
Les moins
  • Deux boutons de moins
  • Câble non amovible
  • Molette basique et inchangée

Après la Basilisk et la Viper, c’est donc au tour de la DeathAdder de profiter des toutes dernières innovations appliquées au monde de la souris gaming. Si Razer ne révolutionne pas son best-seller, il y apporte néanmoins de sérieuses améliorations afin de rafraichir un modèle dont les joueurs ne peuvent apparemment pas se passer. On regarde de plus près ce que nous a concocté Razer avec cette nouvelle mouture.

Fiche technique Razer DeathAdder V3

Résumé
Nombre de boutons4
Type de sourisOptique
Résolution optique30K
Sans-filNon
Poids59g
Ergonomie
UtilisationGamer
Nombre de boutons4
Type de RouletteBidirectionnelle
LateralitéSouris pour droitier
TrackballNon
Souris verticaleNon
Souris silencieuseNon
Caracteristiques techniques
Type de sourisOptique
Résolution optique30K
Sans-filNon
Interface avec l'ordinateurUSB
Logiciel compagnonRazer Synapse
Caractéristiques physiques
Longueur du câble1.8m
Largeur128mm
Profondeur68mm
Poids59g
Poids modulableNon
Rétro-éclairageNon

Une ergonomie proche de la perfection

D’abord déclinée en version sans fil avec la DeathAdder V3 PRO, la souris emblématique de la marque revient avec une itération filaire plus abordable. Razer ne bouscule pas l’esthétique et le design de sa célèbre DeathAdder, mais a tout de même revu et corrigé certaines petites choses. La forme a été sensiblement revue et ajustée, notamment avec un mulot un peu plus compact qu’auparavant, des clics séparés du corps de la souris, et des courbes moins prononcées à l’extrémité de ces deux clics.

© Matthieu Legouge pour Clubic

La souris a également perdu ses deux boutons de réglages des DPI, auparavant situés sous la molette. Il ne subsiste maintenant plus qu’un interrupteur sous la souris permettant de changer la sensibilité à la volée. On s’en accommodera facilement, mais il est vrai que ces deux boutons supplémentaires pouvaient se montrer utiles pour leur associer d’autres actions, ce qui n’est pas le cas de celui positionné sous la souris.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Enfin, les deux boutons de tranche sont toujours aussi imposants, difficile de les manquer. Ils nous semblent avoir une position un peu plus reculée par rapport à la précédente itération, le principal étant qu’ils tombent parfaitement sous le pouce. Dernier changement en vue : Razer a fait l’impasse sur l’éclairage RGB !

© Matthieu Legouge pour Clubic

Cette ergonomie corrigée fait mouche selon nous. La DeathAdder V3 a d’abord l’intérêt d’être plus légère, son poids passe en effet de 82 à 59 grammes, une cure amincissante que l’on ressent dès les premières secondes d’utilisation. Malgré cela, les plastiques utilisés semblent toujours aussi robustes. La DeathAdder V3 doit en réalité sa perte de poids à une taille très légèrement plus compacte, mais surtout à la structure en nid d’abeille placée sous sa coque.

La prise en main de la DeathAdder est toujours aussi agréable, polyvalente et ergonomique, à condition d'être droitier. La coque bombée aide beaucoup puisque la paume de la main y trouve naturellement sa place, ce qui destine aussi bien cette souris à être confortablement utilisée en palm grip comme en claw grip. En ce qui concerne la glisse, les patins en PTFE sont moins larges qu’auparavant, mais la sensation de fluidité est toujours au rendez-vous, aucun souci sur ce point.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Pour le reste, la molette est classique au possible, ses crans sont bien marqués, mais peut-être un peu trop espacés à notre gout. Les deux boutons principaux émettent un son bien audible, le geste nécessaire à l’actionnement du clic semble plus profond que sur les dernières souris testées à la rédaction, comme la Corsair Katar Elite Wireless. Néanmoins, cela ne nous a pas gênés une seule seconde pour enchainer les frags, ce qui est plutôt bon signe.

Aucun problème en vue également du côté du câble SpeedFlex, du moins de sa souplesse et de son revêtement. Certes, nous préférons la liberté du sans-fil, mais la DeathAdder V3 s’en sort parfaitement avec un câble long et très souple. En revanche, Razer ne laisse toujours pas la possibilité de changer facilement de câble. Celui-ci n’est en effet pas amovible.

Fonctionnalités et logiciel compagnon

Synapse est toujours à la manœuvre pour contrôler les équipements Razer comme cette DeathAdder V3. Le logiciel dispose d’une interface agréable et bien pensée, en revanche il est tout de même dommage d’avoir à installer une suite logicielle complète et assez lourde s’il s’agit uniquement d’effectuer quelques menus réglages sur une souris.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Ceci est d’autant vrai que la DeathAdder V3 ne dispose pas d’une foule d’options et de réglages. On retrouve trois menus pour paramétrer la souris, il s’agit pour l’essentiel d’affecter d’autres fonctions à chaque bouton programmable, d’ajuster la sensibilité et le polling rate de la souris, ou encore de calibrer le capteur en choisissant une distance de soulèvement et une distance de pose une fois l’option de soulèvement asymétrique activée.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Parmi les fonctionnalités les plus pertinentes, Hypershift permet de pallier facilement au retrait des deux boutons qui étaient jadis sous la molette. Celle-ci sert en effet à attribuer des fonctions secondaires à chaque bouton, une fonctionnalité bien pratique qui permet finalement de doubler le nombre de commandes. Enfin, la mémoire intégrée permet d’enregistrer quatre profils supplémentaires, ce qui devrait être suffisant pour la plupart des utilisateurs.

Performances

Outre le design revu et corrigé (mais pas tant que ça), c’est grâce à ses performances que la DeathAdder V3 compte bien rester dans le cœur des gamers. La souris bénéficie en effet de plusieurs technologies récentes, à commencer par l’HyperPolling 8K Hz. L’objectif avancé ici n’est ni plus ni moins que de gagner en réactivité afin d’avoir un avantage sur les adversaires. En lieu et place des 1 000 Hz habituels (voir 2 000 Hz parfois), la DeathAdder V3 est capable de monter à un taux d’interrogation de 8 000 Hz. Autrement dit, elle est capable d’envoyer 8 fois plus de données à la seconde qu’une souris classique.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Comme déjà expliqué dans notre test de la Viper 8K, il est nécessaire de disposer au minimum d’un écran en 144 Hz pour distinguer l’avantage donné par l’HyperPolling 8K. Dans notre cas, nous avons testé cette souris sur un superbe écran OLED en 240 Hz qui dispose d’une fluidité et d’une réactivité tout bonnement exemplaire, similaire à ce que propose l’Asus ROG Swift PG27AQDM. Il est délicat d’affirmer avec aplomb que la DeathAdder V3 nous a donné un avantage quelconque ingame, mais il est vrai qu’en plus de l’excellente prise en main, l’HyperPolling 8K et le suivi impeccable du capteur optique 30K Razer Focus Pro, les performances de cette souris sont très difficilement critiquables.

© Matthieu Legouge pour Clubic

On reste finalement prudent sur l’intérêt de ces chiffres élevés. Certes, l’HyperPolling 8K montre de réels avantages sur le papier et il est probable qu’il permette d’augmenter précision et performances sur les jeux de tirs. Augmenter la sensibilité jusqu’à 30 000 dpi a cependant assez peu d’intérêts, hormis peut-être de montrer ce dont est capable l’excellent capteur Focus Pro, dérivé du PixArt 3399.

Razer DeathAdder V3 : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
9 / 10

Équipée de ce qu'il se fait de mieux dans le monde de la souris gaming, la DeathAdder réussit amplement sa mise à jour avec une V3 extrêmement maniable et performante. Si l'ergonomie repensée et la coque plus légère, de même que le capteur optique, les contacteurs et l'HyperPolling 8K, offrent tout ce que le gamer « hardcore » peut attendre, on reste toutefois sur notre faim en raison d'une molette bien trop basique à notre goût.

Il en va de même avec l'absence des deux boutons de réglage de la sensibilité. Il est vrai que la fonction HyperShift permet de doubler le nombre de commandes, mais il reste regrettable de perdre deux boutons physiques. En outre, malgré la souplesse du câble, on regrette que celui-ci ne soit pas amovible. Hormis cela, Razer a parfaitement revu le design de sa souris gaming iconique. Moins tranchée avec des courbes plus légères, l'ergonomie est impeccable (pour les droitiers), avec une prise en main qui en ressort améliorée. On salue les efforts du fabricant sur ce point, d'autant que la perte de 25 % de sa masse fluidifie les mouvements de souris.

Les plus
  • Capteurs et contacteurs impeccables
  • Prise en main encore améliorée
  • Le câble Speedflex se fait oublier
  • Poids plume avec 59 grammes seulement
Les moins
  • Deux boutons de moins
  • Câble non amovible
  • Molette basique et inchangée