Akasa Venom
Akasa Venom | |
Dissipateur | |
Support | LGA775/1156/1366 AM2/AM2+/AM3 |
Dimensions (LxPxH, mm) | 120 x 96 x 160 |
Poids | 904 g |
Matériau | Aluminium, contact en cuivre avec le CPU |
Caloducs | 4 (8 mm de diamètre) |
Ventilation | |
Ventilateur | 1 (12 cm) |
Vitesse de fonctionnement | 600 à 1 900 RPM |
Débit d'air maximal | 83,63 CFM |
Régulation | PWM |
Nuisances sonores annoncées | 6,9 à 28,9 dB(A) |
Côté ventilation, Akasa a disposé un unique ventilateur sur son Venom, dont le système de fixation est unique dans ce comparatif : des supports en caoutchoucs viennent s'enficher dans le dissipateur pour y maintenir le ventilateur. Un système qui garantit une transmission minimale des vibrations du ventilateur, mais qui présente l'inconvénient d'être plus fragile que d'autres systèmes. Durant notre test, l'une des pattes de fixation a d'ailleurs cédé. Heureusement, Akasa fournit 4 supports supplémentaires. Aveu de fragilité ?
Le ventilateur en lui-même est, selon Akasa, capable de fonctionner selon un régime variant de 600 à 1 900 rotations par minute, pour des nuisances sonores correspondantes de 6,9 à 28,9 dB(A). Des données variables grâce au système PWM avec lequel le ventilateur est compatible.
Notez que ce ventirad, comme la totalité des autres modèles de ce comparatif, est compatible avec les sockets Intel LGA775, 1156 et 1366, et avec les plates-formes AMD AM2, AM2+ et AM3. Autre point commun avec les autres ventirads présentés dans ce dossier, une pâte thermique est fournie, ici sous la forme d'un simple sachet peu propice à une réutilisation.
Concernant le dissipateur, on note la présence de surfaces cuivrées au niveau du contact avec le processeur, surfaces dont la superficie est toutefois relativement limitée. Le reste du dissipateur est quant à lui constitué d'aluminium, y compris les 4 caloducs dont le rôle est d'évacuer la chaleur vers les feuillets qui se chargent quant à eux d'effectuer l'échange thermique avec l'air environnant.
La fixation du Venom d'Akasa n'est pas des plus évidentes, malgré un système de maintient des plus rudimentaires. Le support, à placer à l'arrière de la carte-mère, permet de choisir le bon socket. Il faut ensuite ajuster le dispositif au-dessus des vis de ce support, ce qui représente la manipulation la plus délicate. En effet, le dispositif qui doit relier le support au dissipateur n'est pas solidaire de ce dernier (seule une encoche dans le dissipateur guide l'emplacement de la patte métallique). Deux vis n'auraient pas été de trop. Enfin il faudra, comme dans la majorité des cas, s'acquitter du montage du ventilateur une fois le dispositif disposé convenablement, deux des quatre vis se trouvant sous le ventilateur. La fixation par vis en caoutchouc se révèle ici relativement simple pour le haut du dissipateur, mais gênante pour la partie inférieure, proche de la carte-mère.
Une fois disposé sur cette dernière, le ventirad prend une place relativement faible, mais il ne faudra pas oublier d'installer les modules de mémoire avant le montage du ventirad sous peine d'avoir à déplacer et replacer le ventilateur. À moins que vous ne décidiez d'orienter le Venom autrement, ce qu'il est tout à fait envisageable de faire sans qu'une carte graphique aussi imposante que notre NVIDIA GeForce 9800 GX2 vienne contrecarrer vos plans. Pour ceux qui utilisent des barrettes de mémoire équipées de radiateur, il vous faudra orienter le ventirad autrement ou placer le ventilateur côté opposé, pour seulement 2 à 3 mm. Niveau garantie, ce n'est pas folichon : un an seulement, la durée de prise en charge la plus faible avec le Yasya de Scythe.
Tests de performances
Que donne ce ventirad face à ses concurrents ? Quelles sont ses performances en termes de refroidissement et de nuisances sonores ? Vous trouverez des résultats chiffrés et comparés dans les pages suivantes :