Test Cooler Master V8 : un modèle ancien mais silencieux

Cooler Master V8

Après le tout récent V6 GT, voici le vieillissant V8 ! Ce modèle n'est en effet plus tout jeune (plus de deux ans, déjà) et son look, façon moteur de grosse cylindrée, n'est plus vraiment à la mode. Mais le V8 reste une valeur sure de sa catégorie et de nombreux marchands le possèdent toujours en stock.

A l'image du Corator DS de Coolink, le V8 dispose d'un unique ventilateur en son centre. Mais malgré un carénage plastique relativement imposant, le V8 demeure plus léger que le mastodonte de Coolink, notamment à cause d'un dissipateur de taille bien plus réduite, mais dont la conception est plus originale.

En effet, les 6 caloducs de 6 mm de diamètre se repartissent sur 4 blocs de dissipation, afin de répartir la chaleur de façon plus efficace. Ces quatre blocs possèdent des orientations variables, toujours dans le but de dissiper la chaleur dans le maximum de directions possibles. Nous verrons plus loin si ce dispositif se révèle efficace.



Concernant encore la conception du dissipateur, notez que la base et le caloduc sont faits de cuivre nickelé, l'aluminium faisait office partout ailleurs. Quant au ventilateur, il est compatible PWM mais bénéficie en plus d'un potentiomètre permettant de régler manuellement sa vitesse. Détail important : la plage de vitesses supportée par le ventilateur via le système de régulation PWM ne varie pas en fonction du réglage donné par le potentiomètre, les vitesses allant par conséquent de 600 à 2 100 RPM. Cooler Master fournit pour ce dernier un dispositif proche de celui de Scythe pour son Yasya, à savoir un simple cache métallique sur lequel vous pouvez placer le potentiomètre, à l'arrière du boîtier donc. Et tant pis pour ceux qui n'ont pas de slot libre...


Concernant le système de fixation, il est ici bien plus simple que sur le pourtant plus récent V6 GT : après avoir disposé la plaque de support derrière la carte-mère, il suffit de faire correspondre les vis du dispositif présent sur le ventirad avec les orifices prévus à cet effet. La manipulation est rendue particulièrement simple du fait de la rigidité des pattes à placer, ces dernières étant vissées au ventirad (contrairement à ce que l'on trouve sur le V6 GT ou le Venom d'Akasa). Parfois, deux petites vis peuvent éviter bien des problèmes... Notez qu'ici aussi, ce sont des boulons qui assurent le maintien derrière la carte-mère, et que par conséquent, Cooler Master livre ici aussi l'outil adéquat. Il tient compagnie au support de fixation dédié aux plates-formes AMD AM2, AM2+ et AM3, et à un tube de pâte thermique qui n'inspire pas forcément confiance.


Une fois positionné convenablement, le V8 est l'un des ventirads les moins encombrants de ce comparatif. Du fait de la présence d'un unique ventilateur placé au centre, d'une part, mais également de par sa conception plus aérée et de la bonne hauteur des caloducs. Aucun souci ici pour ajouter de la mémoire vive, même équipée d'un dissipateur encombrant, ou pour brancher le ventilateur, même une fois le ventirad monté.