L’Action 2 de DJI débarque sur le marché des action-cams dans un petit format et une conception en deux parties qui en font un produit original et d'un efficacité remarquable dans certaines situations. Outre le design, la marque fait évoluer la fiche technique tant du côté des modes vidéo que de la stabilisation. Nous l’avons testé, voici notre verdict.
- Qualité d'image sur les scènes "calmes"
- Conception vraiment originale
- Design qualitatif
- Qualité de l'écran OLED
- Qualité de l'application
- Ralentis efficaces
- Quid de la robustesse ?
- Autonomie limitée
- Problème de chauffe
- Stabilisation encore imparfaite
- Horizon Steady en 2,7K seulement
- Module batterie et écran secondaire non étanche
Présentée le 27 octobre dernier, l'Action 2, nouvelle action-cam de DJI, fait disparaître la mention « Osmo » de la référence produit, à l'instar de la DJI Pocket 2. Et pour cause, elle n'a plus grand-chose à voir avec l’Osmo Action première du nom, testée en juillet 2019.
Comme nous le précisions lors de sa présentation, la DJI Action 2 est déclinée en deux packs, vendus respectivement 399 et 519 euros. C'est ce dernier que nous avons testé, accompagné d'une grande variété d'accessoires prêtés par la marque, de quoi compléter notre verdict sur le produit et sa qualité d'image…
MAJ du 01/12/2021
Grâce à la mise à jour du firmware déployée par DJI, les fichiers stockés sur la mémoire interne de l'Action 2 peuvent désormais être transférés sur la carte mémoire. N'hésitez pas à lire notre paragraphe "Action 2 : là où ça coince" pour en savoir plus.
DJI Action 2 : les caractéristiques techniques
Malgré son petit format, la DJI Action 2 colle aux standards du moment en proposant plusieurs modes d’enregistrement, dont la 4K à 120 ips ou encore le 1080p à 240 ips. Son large champ de vision (155 degrés max) permet de réaliser des vidéos immersives tandis que la nouvelle stabilisation et ses modes RockSteady ainsi que Horizon Steady, tente de rivaliser avec l'HyperSmooth de GoPro. Bon courage !
Fiche technique DJI Action 2
Définition du capteur | 12 Mp |
Fréquence d’enregistrement vidéo | 4K@120 ips |
Capacité mémoire interne | 32Go |
Autonomie annoncée | 70mn |
Type de capteur | CMOS |
Définition du capteur | 12 Mp |
Fréquence d’enregistrement vidéo | 4K@120 ips |
Définition photo maximale | 4000 x 3000 pixels |
HDR | Photo et Vidéo |
Plage ISO Vidéo | 100 - 6400 |
Plage ISO Photo | 100 - 6400 |
Formats vidéo | H.264 |
Formats photo | RAW, JPEG |
Enregistrement 4K | 4K jusqu'à @120ips |
Ralenti | 8x en Full HD / 4x en 4K |
Stabilisateur | Numérique |
Microphone intégré | Oui (Avec réduction de bruit) |
Écran arrière | 1,76 pouce |
Écran avant | en option (1,76 pouce) |
Commandes vocales | Oui |
Boîtier de protection fourni | Non |
Wi-Fi | Oui |
GPS | Oui |
Mémoire interne | Oui |
Capacité mémoire interne | 32Go |
Stockage extensible | Carte SDXC |
Autonomie annoncée | 70mn |
Batterie amovible | Non |
Hauteur | 3.9cm |
Largeur | 3.9cm |
Épaisseur | 2.2cm |
Poids | 56kg |
Étanchéité avec boîtier de protection | 60m |
Étanchéité sans boîtier de protection | 10m |
Design et ergonomie : enfin un peu d’innovation sur ce marché
Alors que GoPro n’innove plus vraiment en termes de design, DJI prend son concurrent à revers. L’Action 2 n’a rien à voir avec son aînée ni avec les autres modèles du marché. S'adresse-t-elle seulement au même public que la Hero 10 Black ? Pour vous faire une idée, nous vous proposerons un petit duel, plus bas dans cet article.
Rappelons pour commencer que l'Action 2 se compose de deux parties : la caméra d’un côté et un module écran/batterie de l’autre. Les deux blocs mesurent la même taille, à savoir environ 3,8 cm de côté et 2,2 cm d'épaisseur, la caméra pèse 57 grammes et le module batterie/écran affiche 64 grammes sur la balance.
Au premier abord, le format surprend : un tel concentré de technologie qui tient au fond de la poche est déjà un sérieux atout. Autonomie, portabilité, robustesse, confort d’utilisation, ergonomie matérielle et logicielle… le constructeur a pris des risques et rien que pour cela, on a envie de dire « bravo ! ». En tout cas pour l’instant.
Nos premières inquiétudes concernent la robustesse de cette petite caméra au demeurant particulièrement jolie. Les matériaux sur les flancs semblent de qualité (on dirait du métal) et l’assemblage est très soigné.
Les deux modules offrent un toucher agréable, mais on se demande si ce revêtement va bien vieillir avec le temps et les potentiels chocs auxquels une action cam est soumise (rassurez-vous, nos craintes se sont rapidement envolées).
Les écrans, eux, sont à fleurs du châssis. Là encore, même si DJI indique qu’ils sont recouverts d’une protection en verre solide, nous nous interrogeons quant à leur robustesse sur le long terme et à la résistance aux rayures. Côté qualité, la technologie OLED apporte à cette mini dalle un rendu incomparable, à quelques détails près… Mais affecte forcément le prix du produit.
L'image est en effet très belle sur cet écran de 1,76 pouce de diagonale ; les bordures ne comptent que deux millimètres (environ) et avec cette protection de verre qui recouvre l’intégralité de la façade, c’est sublime !
Malheureusement, c’est tout aussi brillant qu’une dalle OLED de téléviseur, et en extérieur, il faudra parfois composer avec les reflets.
Heureusement, la luminosité maximale des écrans est bonne, mais elle impacte l’autonomie, qui n'est pas un point fort de cette caméra. Nous y reviendrons.
La conception est très flatteuse aussi du côté de l’objectif. Egalement recouvert d’un verre trempé, il fait son petit effet au sortir de l'emballage.
Malheureusement, il est lui aussi exposé aux mauvais traitements que subissent les action-cams, et sur cette caméra DJI il n’est pas question de remplacer facilement la vitre de protection comme on peut le faire sur une GoPro Hero.
Il faudra donc être prudent, ou avoir recours au caisson de protection que DJI a mis à notre disposition pour ce test. Celui-ci est assez imposant et remet sérieusement en question la portabilité - d'autant plus lorsque la caméra est située sur le bout d’une perche ou au sommet d’un casque - et le design de l'objet.
On passe en effet d’un poids de 121 grammes pour la caméra et son module écran (ou batterie, à quelques grammes près) à 210 grammes une fois les blocs enfermés dans le caisson. À noter que celui-ci permet, de manière assez classique, de porter l’étanchéité de la caméra de 10 à 60 mètres.
Chaque module n'abrite qu'un seul bouton. DJI mise sur la simplicité d’utilisation et d'une certaine manière, c'est payant : on peut déclencher l'enregistrement instantanément, sans réfléchir et sans avoir à ôter des gants (par exemple), soit exactement ce qu'on attend d'un tel produit.
Nous aurions toutefois apprécié qu’il soit possible d'associer une fonctionnalité choisie à l’un des deux boutons, pour dédier l'un au changement de mode, l'autre à la prise de photo à la volée par exemple.
Pour ce faire, vous pourrez toujours utiliser les commandes vocales mais elles restent peu efficaces, certainement un bug de pré-série…
Notons enfin qu'il est possible d'ajouter des micros à la caméra, pour profiter d'une captation à 360 degrés et d'une technologie appelée « Stéréo Matrix 4 » dont la qualité est étonnante. L'effet de réduction du bruit a ses limites, comme sur les GoPro, mais pour des vidéos façon Vlog avec la caméra utilisée à bout de perche, le résultat est satisfaisant. Pour une utilisation plus professionnelle, DJI propose un pack DJI Mic comprenant un micro et un récepteur sans fil.
Des accroches magnétiques : un coup de génie ?
Après quelques jours d'utilisation, les doutes que nous avions quant à la robustesse du nouveau système de fixation de cette caméra sont levés ! Non seulement le mécanisme est très pratique pour clipser et décrocher la caméra de ses supports de fixation, mais il se montre aussi très costaud !
On a beau secouer vigoureusement l'ensemble, la caméra et le module batterie/écran restent fermement accrochés à leur base. C'est vraiment bien conçu et redoutablement pratique.
Si GoPro marquait des points lors de l'arrivée de la Hero 8 Black et ses petites « oreilles » à déployer pour fixer la caméra à son support (fini le caisson pénible à manipuler) DJI propose ici une solution encore plus simple.
Action 2 : là où ça coince
Reste que dans la miniaturisation de son produit et cette modularité, le constructeur a dû faire des choix et certains sont regrettables. On note à ce titre que les modules secondaires, que ce soit la batterie ou l'écran/batterie, ne sont pas étanches. Et pour cause, ce sont eux qui disposent du port de charge USB Type-C et du lecteur de carte mémoire MicroSD.
Sans eux, il faut se contenter des 32 Go de mémoire interne de la caméra. Alors oui, vous allez adorer partir avec votre seul module caméra de moins de 60 grammes et d'à peine 4 cm de côté fixé à votre casque de vélo, mais il vous faudra composer avec ce maigre espace de stockage et une autonomie qui, on va le voir, ne tient pas les promesses annoncées par DJI.
Quoi qu'il en soit, pour aller au-delà des quelques dizaines de minutes (en fonction du mode choisi) de vidéo que peut contenir cette petite mémoire interne, il faudra rejoindre "les stands" pour transférer les fichiers vers un ordinateur, ou vers la carte MicroSD logée dans le second module.
A noter que le constructeur propose d'exploiter la connexion Wi-Fi de la caméra pour transférer ses fichiers dans le Cloud - à condition d'avoir souscrit à l'abonnement et d'être très patients pour transférer ces dizaines de gigaoctets.
Ergonomie logicielle : rien à signaler
Pour faciliter le contrôle de sa petite action-cam, DJI a opté pour des menus tactiles accessibles sur différentes zones de l'écran. L'arborescence est assez simple à comprendre et à mémoriser. Reste que la réactivité de l'écran n'est pas parfaite, comme l'illustre la vidéo ci-dessous.
L'application mobile DJI Mimo, elle, est un régal ! Utilisée sur une grande variété de produits de la marque - dont l'excellente caméra DJI Pocket 2 - elle profite de mises à jour régulières qui optimisent sans cesse son fonctionnement.
L'interface est fluide, les options très nombreuses et il n'y a quasiment aucune latence entre l'application et la caméra. Sur ce point DJI fait mieux que GoPro. À peine a-t-on ouvert l'application DJI Mimo que la caméra est prête à vous partager son image.
Qualité vidéo : en progrès, mais pas parfait
Rien de tel, là encore, que quelques vidéos pour vous laisser apprécier la qualité visuelle de cette caméra. Comme vous allez le voir, les images ont été tournées par une belle journée ensoleillée, certaines avec le mode de colorimétrie par défaut, d'autre en D-Cinelike pour offrir un rendu plus neutre.
À noter que l'Horizon Study, l'équivalent chez DJI du mode de maintien de l'horizon en Ultra HD de GoPro, n'est disponible qu'en 2,7K. Nous aurions pu partager les vidéos dans une séquence dédiée, ou dans une version Full HD, mais pour ce test il nous a semblé préférable de les exporter en Ultra HD, une définition désormais attendue sur ce type de produit.
L'Action 2 présente donc de jolies images… dans des situations assez simples. Les séquences lorsque la caméra est fixée sur le guidon du vélo ou portée sur le collier magnétique sont de bonne qualité. Le mode de colorimétrie standard est un peu saturé, mais nous trouvons le résultat là aussi assez flatteur et tout à fait adapté à un partage rapide sur les réseaux sociaux. Si vous n'êtes pas fan de ce genre de rendu, le mode D-Cinelike est fait pour vous et vous pourrez y revenir en post-production.
Quelques couacs restent à signaler. Assez étrangement, lorsque la stabilisation Horizon Steady 2.0 est activée, les micro-secousses sont bien moins atténuées et cela se remarque à l'image. Autant se contenter de la technologie Rock Steady 2.0 pour profiter de la 4K et, finalement, d'une image plus stable.
On note aussi que l'image en basse luminosité, lorsque nous traversons le tunnel sur la vidéo, affiche beaucoup de bruit numérique. Enfin, alors que la séquence sur l'eau livre de très belles images, les gouttes d'eau restent très bien imprégnées et cela assez longuement sur l'objectif. Cette fois, la lentille hydrophobique proposée par GoPro sur la Hero 10 Black est bien meilleure…
Il est d'ailleurs temps de confronter les deux modèles !
DJI Action 2 vs. GoPro Hero 10 Black : le duel
Inutile de tergiverser, la GoPro Hero 10 Black se montre plus performante que l'Action 2. L'image est dans l'ensemble plus belle, y compris sous son mode de colorimétrie « standard », le gain en matière de piqué est indiscutable (on le voit très bien dans le revêtement de sol et les arbres) et la stabilisation HyperSmooth 4.0 est bien meilleure que celle de la DJI Action 2.
L'extrait ci-dessus montre que, prise à part, l'Action 2 offre une belle image. Dans un tel cadre d'utilisation, la stabilisation n'est plus réellement un problème puisque les secousses sont limitées. Mais lorsqu'on la compare à l'image de la GoPro Hero 10 Black le verdict est sans appel. Que ce soit dans la netteté de l'image, le piqué dans les branchages, la gestion du flare, ou de l'exposition : GoPro l'emporte.
Il n'est bien sûr pas exclu que DJI améliore encore le tout. Rappelons que que toutes les images tournées ci-dessus ont été réalisées avec un produit que nous avons pu tester plus de 15 jours avant le lancement officiel de l'Action 2.
Nous avons d'ailleurs pu faire part de nos retours au constructeur, dans l'espoir de voir débarquer un nouveau firmware… mais pour le moment, rien ne point à l'horizon. Nous n'avons d'ailleurs aucune information sur un éventuelle déploiement « Over The Air » qui améliorerait le tout.
Mode macro et ralenti
L'objectif macro (vendu 59 euros) est un autre des accessoires prêtés par DJI pour nos tests. Celui-ci est magnétique et se clipse très facilement à la face avant de la caméra.
Sa qualité de fabrication est bonne puisqu'il semble être fait du même métal que la caméra, un plus appréciable pour des accessoires souvent ballotés dans le sac de transport.
La qualité optique semble elle aussi au rendez-vous. Cet adaptateur permet en effet de réaliser des vidéos et des clichés à moins de 5 cm d'un objet et, surtout, il est possible d'utiliser le zoom x4 de la caméra pour grossir encore plus l'image. Ce sera d'ailleurs l'occasion de limiter les défauts liés à la déformation optique. La preuve dans la vidéo ci-dessous.
Ci-dessus, le mode 4K@120ips offre la possibilité de ralentir la vidéo quatre fois avec, il faut bien le reconnaître, un rendu tout à fait convenable ! Rien à signaler sur le sujet dans ces conditions, le résultat nous satisfait.
Idem ci-dessous en 1080p@240ips où les ralentis huit fois sont eux aussi très nets.
Des fonctions utilisables sans trop d'hésitation afin d'apporter un peu de créativité à vos productions.
Autonomie et (sur)chauffe
La qualité de l'image n'est pas le seul problème sur lequel DJI doit se pencher. Des problèmes de surchauffe surviennent en effet lorsqu'on filme de longues séquences avec la qualité d'image au maximum ou avec un débit d'images important. La température augmente aussi lors des phases de charge : lorsqu'on refait le plein de la batterie secondaire ou lorsque celle-ci recharge le module caméra.
Cette surchauffe pourrait par ailleurs impacter la prise de vue, et, dans le cas de ce test, être à l'origine de la disparition de nombreuses scènes de descente en parapente. En effet les interruptions sont nombreuses et, alors que nous avons déclenché les caméras au même moment, seule la GoPro Hero 10 Black a filmé l'intégralité de la balade.
L'autonomie, enfin, laisse à désirer. Sur les 70 minutes annoncées par DJI, notre caméra de test a tenu à peine plus de la moitié (40 minutes environ). On peut espérer atteindre une heure d'enregistrement avec les deux batteries, mais la surchauffe de la caméra nécessite des pauses pénibles à l'usage.
Qualité photo : sympa au centre, moins sur les bords
Le mode Photo de la DJI Action 2 offre des résultats assez inégaux. Les clichés capturés avec cette petite caméra feront illusion sur les réseaux sociaux, mais lorsqu'on y regarde de plus près, on se rend compte que l'image n'est qu'à peu près nette, essentiellement au centre.
La même photo cadrée au centre ci-dessous et à 100 % ci-dessus.
Ci-dessous, toujours le même cliché, avec une mise en avant de la partie droite. L'image est non seulement floue sur les bords, mais la déformation optique est très importante.
La précision du cliché est à revoir aussi, comme le montrent le feuillage en haut à droite et l'herbe, en bas.
Les couleurs, un peu saturées en sortie de caméra sans aucun réglage, profitent tout de même de teintes flashy que certains apprécient.
Dans des conditions moins lumineuses et avec un cadre plus riche de détails et de diversité de couleurs, l'Action 2 montre encore ses faiblesses.
La dynamique du petit capteur pourra être légèrement rattrapée en post-production, en revanche vous ne pourrez rien faire pour corriger le flou et la déformation bien présente aux quatre coins de l'image.
Dans la comparaison ci-dessus, on peut voir qu'avec un fichier DNG (négatif photo) extrait de la caméra, quelques options de traitement automatique permettent de déboucher des zones de l'image, récupérer du détail et accentuer les couleurs. Les bâtiments étaient vraiment rose/saumon de part et d'autre de l'image. Après retouche, les inscriptions figurant sur l'ardoise de la devanture du restaurant en bas à gauche deviennent lisibles, mais pour le piqué, on repassera.
Les deux clichés ci-dessus sont extraits également de fichiers DNG, dont l'une avec un zoom à 100 % qui permet de constater que le bruit numérique apparaît sitôt que la lumière baisse, et ce, malgré de nombreux réglages. Il faut dire que la caméra aura choisi d'elle-même de pousser les ISO à 4020 avec une exposition à 1/160 secondes.
L'Action 2 illustre les limites des caméras d'action en termes de photographies. Ces appareils ne sont tout simplement pas fait pour ça, si ce n'est pour un usage occasionnel ou destiné aux réseaux sociaux.
Notez que vous pourrez tout de même optimiser quelque peu le rendu en prenant le temps de faire des réglages manuels et en limitant le champ de vision pour réduire les risques de déformation.
Enfin, ci-dessus, deux photos comparant l'Action 2 et la GoPro Hero 10 Black, toutes les deux en mode automatique et en JPEG. Les choix de réglages automatiques opéré par le logiciel sont différents pour les deux produits et, selon nous, se montrent meilleurs chez GoPro. L'image est certes plus saturée avec la Hero 10 Black, mais les couleurs sont plus justes, les détails ainsi que la déformation beaucoup mieux maîtrisés.
Quelques mots sur les accessoires
DJI nous a fourni quelques-uns des accessoires proposés en option sur son store. Nous avons déjà évoqué plus haut le caisson étanche, vendu 49 euros, robuste, mais qui alourdit au passage la caméra, ce qui peut ne pas être un problème pour des activités sous-marines par exemple.
Le boîtier rend aussi l'ensemble caméra et module secondaire plus encombrant avec près de 10,5 cm de haut, 6,5 cm de large et 3,5 cm d'épaisseur. Le détail intéressant c'est que le caisson peut, au choix, accueillir les deux modules ou le module caméra seul, qui sera alors bien maintenu en place.
Vous pourrez également y associer la poignée flottante (29 euros), d'environ 18 cm et livrée avec une dragonne pour ne pas la perdre.
En haut, le mécanisme d'accroche rapide permet de fixer ou ôter la caméra en quelques secondes, tandis qu'en dessous un pas de vis permettra de la coupler à d'autres accessoires, pourquoi pas un trépied.
Le mini trépied d'ailleurs (prix non communiqué) est très agréable à prendre en main. Il mesure environ 15,5 cm de hauteur et se déplie pour atteindre 25,5 cm en main. Trois petites pâtes se déplient pour assurer sa stabilité au sol, sa hauteur maximale étant alors de 21 cm (de quoi placer l'objectif de la caméra sur une table, face à vous si vous êtes installé sur une chaise).
Enfin le dernier accessoire dont nous disposions était la barre d'extension de contrôle, vendue 59 euros. Extensible également, elle passe de 15 à 39 cm au maximum et atteint les 34 cm de haut lorsque le trépied est déployé.
Sa grande particularité réside dans son petit module amovible qui se connecte automatiquement en Bluetooth à la caméra pour déclencher ou stopper l'enregistrement. Un module rechargeable en USB-C, qui dispose d'un écran textuel sommaire, mais très pratique pour piloter la caméra à 10 mètres de distance maximum.
Nous sommes bien tombés sous le charme du design et de la conception modulaire de cette DJI Action 2, toutefois cette action-cam embarque encore trop de défauts (de jeunesse ?), qui nous poussent à revoir notre notation. Même talonné de près, GoPro devrait encore rester le leader du marché, à moins que DJI corrige rapidement tous les pépins de son modèle à coup de mises à jour.
- Qualité d'image sur les scènes "calmes"
- Conception vraiment originale
- Design qualitatif
- Qualité de l'écran OLED
- Qualité de l'application
- Ralentis efficaces
- Quid de la robustesse ?
- Autonomie limitée
- Problème de chauffe
- Stabilisation encore imparfaite
- Horizon Steady en 2,7K seulement
- Module batterie et écran secondaire non étanche