Le réveillon du Nouvel An était un peu particulier cette année. Puisqu'à travers le monde, la prudence était de mise face à la pandémie, le passage à la nouvelle année s'est fêté en petit comité. Cela s'est naturellement traduit par une hausse des messages et des appels envoyés. Et c'est bien ce qu'ont observé les services de Facebook.
Chaque année, les messageries du groupe Facebook enregistrent une forte activité à l'occasion des fêtes de fin d'année. Au 31 décembre dernier, de nouveaux records ont été atteints.
2020 : une année exceptionnelle
L'année dernière, les confinements et couvre-feux mis en place à travers le monde se sont traduits par une forte hausse des diverses messageries. Dans un billet de blog, Facebook explique ainsi : « Avant la COVID-19, le Nouvel An générait le plus gros pic d'utilisation de messagerie, de chargement d'images et de partages sociaux aux alentours de minuit à travers le monde. Cependant, en mars 2020, les premiers jours de la pandémie ont produit un trafic bien plus important qu'au Nouvel An, et cela a duré pendant des mois. »
En parallèle, cette année, Facebook a commencé à unifier ses diverses messageries. Cela a commencé par la fusion de Facebook Messenger et d'Instagram. Sur la feuille de route, WhatsApp est également de la partie.
Les messageries de Facebook en chiffres
Au Nouvel An, plus de 1,4 milliard d'appels audio et vidéo ont été passés. Il s'agit du plus grand nombre d'appels effectués en un seul jour jamais enregistré sur le service. L'équipe explique que cela représente deux fois plus d'appels qu'au 31 décembre 2019.
Du côté de Messenger, les appels vidéo de groupe (de trois personnes ou plus) n'ont jamais été autant utilisés qu'au Nouvel An. Aux États-Unis, Facebook en a dénombré en moyenne deux fois plus que lors d'une journée classique.
La société ajoute qu'au total, 55 millions de diffusions en direct ont été effectuées sur les réseaux communautaires de Facebook et Instagram.
Vers un avenir incertain pour ces messageries en 2021
Facebook doit actuellement faire face à une série de plaintes déposées par 46 État américains ainsi que par la FTC, l'autorité de régulation des communications outre-Atlantique.
Les plaignants estiment que la firme de Mark Zuckerberg entretient un monopole et demande le démantèlement de la société, et notamment par l'invalidation des rachats de WhatsApp et d'Instagram pour qu'ils soient jugés illégaux. A minima, Facebook pourrait être interdit d'agréger les données utilisateurs émanant de ses divers services.
Source : Facebook