Lancé en septembre 2019, le dispositif Véligo a rencontré un énorme succès post-confinement. Tant et si bien qu’une longue liste d’attente s’est créée pour se procurer l’un de ces vélos électriques, disponibles en location longue durée. Île-de-France Mobilités a même décidé d’agrandir son parc de 5 000 engins.
La région Île-de-France et Île-de-France Mobilités (le syndicat des transports d'Île-de-France) ne s'attendaient pas au succès rencontré par le service Véligo, introduit il y a tout juste un an. De fait, si 13 000 personnes ont d’ores et déjà profité de ce service de vélos électriques disponibles en location longue durée, le dispositif n’arrive aujourd’hui plus à suivre la demande. Et ce depuis le déconfinement, rapporte Le Parisien.
200 à 300 demandes par jour
« Au déconfinement, ça a été l'explosion. On avait 200 à 300 demandes par jour », a confié Adeline Goge-Lefaivre, à la tête de Véligo au sein du consortium Fluow (en charge de gérer le service). Et de poursuivre : « Nous allons avoir 5 000 vélos de plus à cette rentrée, qui nous seront livrés petit à petit en septembre et octobre. Avec ces vélos et les retours des premiers abonnés, on va pouvoir satisfaire la liste d'attente, qui est d'environ 7 500 personnes ».
Le principe de Véligo repose sur une idée simple : louer des deux-roues durant six à neuf mois maximum pour ensuite pousser les utilisateurs à en acquérir un. De ce fait, un système de roulement s’effectue automatiquement : à l’issue de l’échéance, les premiers utilisateurs rendent leur vélo, qui servira alors à d’autres bénéficiaires. À noter que d'après les retours, environ 50 % des premiers usagers seraient intéressés pour s’offrir un vélo personnel.
Vers un acte d'achat
Pour rappel, un Véligo revendique 75 kilomètres d’autonomie et une puissance de 250 W. Aussi, les locataires profitent d’un système d’éclairage et d’un porte-bagage, complétés par diverses options payantes : sacoches, porte-bébé ou mini-pompe. La location tutoie quant à elle les 40 € par mois, bien que plusieurs réductions existent pour les plus petites bourses.
Toujours d’après Adeline Goge-Lefaivre pour Le Parisien, « 80 % des abonnés utilisent Véligo pour leurs trajets domicile-travail, signe qu'ils sont en passe d'être convertis au vélotaf ».
Les Parisiens intramuros représentent par ailleurs 40 % des clients, les habitants de la grande couronne 42 %. La responsable note, enfin, « un équilibre homme-femme quasiment atteint ».
Source : Le Parisien