Le numéro 2 mondial des smartphones, Huawei, souffre toujours depuis sa mise à l'écart des États-Unis. Un autre fabricant chinois en profite, Xiaomi.
En mai dernier, Donald Trump signait un décret interdisant aux réseaux de télécommunications américains de se fournir auprès des entreprises chinoises, comme Huawei, pour ses équipements de réseaux. Blacklistée aux États-Unis et dans certains pays alliés, la firme de Shenzhen a subi une baisse de popularité brutale au printemps. Et elle a du mal à redécoller depuis.
Huawei, à la recherche d'un second souffle
Le comparateur de prix indépendant, leDénicheur, a publié les résultats de son étude en montrant que Huawei, qui ambitionne de devenir numéro 1 mondial du marché du smartphone, allait sans doute devoir patienter pour détrôner Samsung. Au mois de mai, la part de recherche de Huawei est tombée de 13 à 8 % en France, en quelques jours seulement. Le fabricant a du mal à remonter la pente et plafonne à 9 % de parts de recherche au mois de septembre.Mate 30 : Huawei prêt à installer les Google Apps "en une nuit" si les sanctions étaient levées
Un autre constructeur chinois profite des difficultés de Huawei. Il s'agit de Xiaomi, qui bon an mal an est en train de séduire les consommateurs, en étant la deuxième marque de mobile la plus recherchée en France (environ 25 %), derrière Samsung mais devant Apple, Huawei et Honor.
Le Redmi Note 7 en tête de liste
Xiaomi s'offre le luxe de placer ses smartphones parmi les plus recherchés en France. La marque chinoise parvient à truster les deux premières places du classement grâce au Redmi Note 7 (10 % de parts de recherche) et au Mi 9T (6 %). Samsung suit aux troisième et quatrième places avec le Galaxy S10 (4 %) et le Galaxy S8 (4 %). La firme à la pomme, Apple, voit son premier smartphone arriver en cinquième position. Il s'agit de l'iPhone XR (3 %).Nouvelle preuve de la chute de popularité de Huawei, son premier mobile entre tout juste dans le top 10. À la neuvième place, on retrouve le P30 Pro , avec seulement 2 % de parts de recherche.
Source : Communiqué de presse