Le cabinet AV-TEST a récemment publié une étude (PDF) portant sur 40 millions de sites Internet. Ces derniers ont été passés au crible pendant 18 mois afin de déterminer la manière dont les moteurs de recherche principaux protègent les utilisateurs des malwares. AV-TEST expliquait que Google avait enregistré les meilleurs résultats et que « Bing avait retourné cinq fois plus de sites malveillants que Google ».
Pour Microsoft, il n'en est rien. La firme de Redmond explique avoir récupéré la méthodologie de ce rapport mercredi dernier et après avoir mené son enquête interne, l'équipe de Bing affirme : « les conclusions de cette étude sont fausses ». Plus précisément, celle-ci ne serait pas représentative des risques rencontrés par l'internaute.
AV-TEST n'aurait pas procédé à des tests depuis le site Bing.com mais en utilisant les interfaces de programmation du moteur de recherche. De cette manière, « AV-TEST serait passé outre notre système d'avertissement conçu pour empêcher les malwares de nuire aux utilisateurs ». En d'autres termes, Microsoft estime qu'il aurait été préférable de passer par son site officiel pour effectuer des tests puisque ce dernier ajoute un certain nombre de barrières permettant par exemple de désactiver les liens.
L'équipe de Bing explique que ces liens - bien que désactivés - ne sont pas ôtés de son index puisqu'il s'agit très souvent de sites Internet légitimes ayant été piratés. David Felstead, responsable du développement de Bing, ajoute qu'un avertissement est retourné en moyenne pour 0,04% de l'ensemble des requêtes effectuées (1 page sur 2500).