Pour rappel, Seedfuck organise du torrent poisoning en pouvant générer de fausses adresses IP mais aussi des fichiers leurres... le bon outil de l'internaute opposé à Hadopi. D'autant qu'il est même possible de choisir les plages d'adresses IP que vous souhaitez envoyer au tracker. IPFuck permet d'envoyer en plus de sa vraie adresse IP, trois adresses générées aléatoirement ou parmi une liste d'adresses déjà sélectionnées.
Concrètement, un site visité va donc enregistrer 4 connexions différentes dont trois fausses. Soit de nouvelles possibilités de faux-positifs pour Hadopi et la société Trident Media Guard chargée de traquer les internautes. Si à terme, ce type de méthode se démocratise, c'est l'ensemble du dispositif de repérage d'Hadopi qui pourrait être mis au sol. Pour autant, une autre loi, la LOPPSI prévoit de sanctionner ce type de comportement.
La loi d'orientation et de programmation sur la performance de la sécurité intérieure a créé le délit d'usurpation d'identité en ligne. Une notion d'usurpation qui a été intentionnellement rendue floue lors du vote de la loi à l'Assemblée pour englober toutes les méthodes de détournement d'adresses IP. On connaîtra le vainqueur des premières passes d'arme entre IPFuck et Hadopi le 21 juin...