Google vient d'annoncer son calendrier concernant la fin de vie des applications Chrome, une fin prévue de longue date puisque l'éditeur l'évoquait déjà en 2016.
Moins de 1 % d'utilisateurs. C'est le chiffre qu'évoquait Google il y a déjà quatre ans indiquant que les applications disparaîtraient progressivement du Store. Cette décision était prévue pour 2018, mais il semble que la firme soit quelque peu en retard.
La disparition des applications
Google justifie son choix de supprimer progressivement les applications par les progrès « substantiels » qui ont été entrepris par les navigateurs modernes.Selon le géant américain, le Web serait « en bonne position pour répondre à la grande majorité des cas d'utilisation ». Il est vrai qu'une application est très souvent une déclinaison portable, et la majeure partie d'entre elles peuvent être supportées, à l'instar de Google Earth ou Figma.
La première date de ce nouveau calendrier publié par Google est mars 2020. Officiellement, le Store de Chrome n'acceptera plus d'autres applications. D'ici juin, Google mettra un terme à son support sur les principales plateformes : Mac, Linux et Windows.
Cela concerne également les entreprises qui pourront cependant étendre le support jusqu'à décembre de la même année.
Enfin pour les utilisateurs de Chrome OS, pour qui ce système d'application avait été initialement développé, la date butoir à retenir est juin 2021.
Quelle est la nouvelle solution de remplacement ?
Selon Google, concernant les utilisations qui ne peuvent se faire par un site Web ou une application classique, la solution, ce sont les Progressive Web Apps. Ces dernières reprendront le rôle principal des applications Chrome. Le géant américain a d'ailleurs mis en place une page expliquant les procédures pour amorcer cette transition, qui s'adresse aux développeurs et aux sociétés.Elles permettent, par exemple, de mettre en cache les sites Web directement sur votre appareil, dans le but d'accéder aux fonctionnalités, même en mode hors-ligne. Une sorte de réponse packagée pour Google afin d'optimiser le site Web à votre terminal, et de créer une « Web application », téléchargeable (depuis un navigateur et non un Store).
L'autre solution concerne les extensions, qui ne disparaîtront pas pour autant. Rappelons que Google, au moment d'annoncer son projet d'arrêter le support des applications Web en 2016, avait déclaré que seulement 1 % des usagers « utilisaient activement des applications Chrome ».
Source : TheVerge.com