Microsoft souhaite encourager les switchers, ceux qui envisagent de quitter un système d'exploitation mobile pour un autre, avec une application qui vise tout particulièrement les détenteurs de smartphones Android. Baptisée, de façon on ne peut plus explicite, « Switch to Windows Phone », elle scanne le terminal de l'utilisateur, et établit une correspondance entre les logiciels installés et les équivalents disponibles sur le Windows Phone Store.
Une fois cette première étape effectuée, l'utilisateur voit s'afficher le nombre des applications qu'il pourrait conserver s'il migrait vers l'environnement mobile de Microsoft. Il lui est ensuite proposé de sauvegarder cette liste via son compte Microsoft, de façon à pouvoir récupérer les applications ainsi identifiées sur son futur Windows Phone. « Vous n'avez pas besoin de vous rappeler chacune des applications que vous aviez sur votre Android », vante l'éditeur sur la fiche dédiée.
Quelques restrictions limitent toutefois la portée de l'initiative, en premier lieu parce que le client ne permet pas de visualiser la liste complète des équivalents Windows Phone ou d'en consulter les fiches dédiées sur le Store Microsoft. Pour améliorer l'efficacité de son outil, l'éditeur de Redmond n'hésite par ailleurs pas à compter, parmi les équivalences, des services similaires à celui de l'application Android d'origine. Son application « Switch » repose en effet sur le moteur de recherche d'applications Quixey, qui sait suggérer des applications proches (mais non identiques) de la requête d'origine.
Pour Microsoft, l'objectif consiste en tous les cas à faire comprendre à l'utilisateur Android qu'il retrouvera sans peine, parmi les 135 000 applications du Windows Phone Store, la plupart des applications dont il a l'habitude. Ce faisant, peut-être admet-il aussi que Google Play contient déjà toutes les applications dont l'utilisateur a besoin ?
L'application « Switch to Windows Phone » est disponible au téléchargement sur le Store de Google depuis le 1er mai. Son accès est toutefois limité, pour l'instant, aux terminaux enregistrés sur le sol américain.