Le « Fujifilm X100 » s'inspire effectivement non seulement de l'esthétique mais aussi et surtout de l'ergonomie d'un traditionnel Leica M. On retrouve ainsi la bague du diaphragme sur l'objectif, la molette du temps d'exposition sur le dessus et le viseur dans l'angle supérieur gauche.
Le meilleur des deux genres ?
Ce viseur n'est d'ailleurs pas télémétrique, mais il est malgré tout hybride. Il témoigne tout particulièrement du mélange de tradition et de modernité spécifique au « X100 », en étant à la fois optique et électronique, au moyen d'un prisme permettant d'afficher en surimpression les réglages de l'appareil. On peut d'ailleurs opter pour une visée entièrement électronique, affichant une excellente définition SVGA (1,44 millions de points), en occultant le viseur optique au moyen d'un petit levier mécanique.
En parlant d'optique, l'objectif est une focale fixe lumineuse équivalente à 35 mm F2, particulièrement adaptée au reportage. Un filtre neutre appliquant une réduction de 3 diaphragmes permet en outre de profiter du beau flou d'arrière plan (bokeh) qu'offre cette grande ouverture même en situation de fort éclairement.
Cette lentille abrite enfin un grand capteur APS-C (23,6 x 15,8 mm) CMOS à 12,3 millions de pixels. Associé à l'efficace puce de traitement maison EXR, il grimpe à 6400 ISO et même à 12800 ISO en mode étendu, photographie en rafale à 5 i/s, filme en HD 720p à 24 i/s avec son stéréo et réalise des panoramiques de 120 à 180° par balayage. L'écran dorsal affiche une définition convenable de 460 000 points sur une diagonale de 2,8 pouces (7,1 cm).
Le « Fujifilm FinePix X100 » sera donc commercialisé en France au mois de mars 2011 au prix public de 999 euros. Pour en savoir plus, consultez notre test complet de l'appareil !