Google, par le biais de sa filiale Slide, mais aussi GroupMe ou Twilio, sont visés par deux plaintes séparées. La première vise Google, et la seconde les deux startups, mais les trois concernent les mêmes accusations : le spam massif par SMS.
Ce sont deux plaintes différentes qui visent d'une part Google et sa filiale Slide, récemment acquise, et d'autre part Twilio et GroupMe. Les trois entreprises sont accusés des mêmes faits : un usage du spam massif par SMS. Les plaintes ont toutes deux été déposées par le même cabinet d'avocats, Edelson McGuire, basé à Chicago. Selon une interview obtenue par InformationWeek, Jay Edelson, le fondateur du cabinet d'avocat, explique qu'il attaque en fonction d'une loi de 1991 qui interdit aux Etats-Unis l'usage des appels et SMS non-sollicités vers les mobiles.
Le problème, selon le cabinet, c'est que ces systèmes qui permettent d'envoyer des SMS jusqu'à 99 contacts différents, créent pas le biais des réponses et contre-réponses un effet "salle de chat", qui peut être douloureux pour l'appareil des utilisateurs. L'un de ses clients aurait ainsi vu son téléphone rendu inutilisable temporairement à cause de centaines de messages reçus. L'accusation va donc essayer de faire admettre que les réponses aux messages groupés sont non-sollicités, et s'apparentent donc à du spam.
Chez Google, le service en question, lancé par Slide, s'appelle Disco. Le géant n'a pas réagi à l'annonce, n'ayant pas eu le temps de détailler la plainte. Le cabinet d'avocats cherche à transformer le cas en action de groupe, une procédure américaine qui permettrait à d'autres plaignants de se greffer sur le procès en cours, et d'être tous dédommagés en cas de condamnation de Google, GroupMe et Twilio.