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Selon une enquête, 92 % des cadres pensent qu’un employé qui coupe sa caméra lors d’une visioconférence ne fera pas long feu au sein de leur entreprise.

Si vous affectionnez être en télétravail, mais que vous souhaitez quand même conserver les bonnes grâces de votre employeur, une enquête menée par Vyopta auprès de ces derniers pourrait vous apprendre quelques faits intéressants.

Les télétravailleurs sont largement désavantagés

En préambule, précisons que l'enquête Vyopta a été menée auprès de 200 cadres américains ayant au moins le rang de vice-président dans des entreprises de plus de 500 employés, entre le 9 et le 17 mars 2022.

Plus de 96 % des personnes interrogées considèrent que les travailleurs à distance sont désavantagés par rapport à ceux présents dans les locaux de l’entreprise, et qu’ils auront moins d’opportunités.

Parmi les raisons de cette condition défavorable, les sondés pointent à 52 % une trop grande dépendance aux collègues pour pouvoir travailler à distance, à 47 % un manque d’accès à la direction de l’entreprise. En outre, 43 % estiment qu’être à distance a un effet négatif sur les liens avec les collègues et plus globalement avec la culture d’entreprise. De fait, 41 % des sondés affirment que les travailleurs à distance ont moins de chances d’être considérés pour des promotions.

Mieux vaut se garder de couper sa caméra...

Concernant plus spécifiquement les visioconférences, 93 % des cadres interrogés considèrent que le fait d’éteindre sa caméra témoigne d’un manque d’engagement. Conséquence directe : ils sont 92 % à juger que les employés adeptes de cette pratique n’ont probablement pas un grand avenir au sein de l’entreprise…

Enfin, pour l’anecdote, 43 % des sondés soupçonnent ceux qui coupent leur caméra de naviguer sur le web ou de consulter les réseaux sociaux pendant une visio. Ils sont aussi 40 % à penser qu’ils envoient des messages à d’autres personnes, 38 % qu’ils font tout autre chose que travailler, 35 % les imaginent en train de jouer.

Un petit-tiers, 29 %, accordent le bénéfice du doute aux absents en estimant qu’ils prennent éventuellement des notes, tandis que 24 % supputent que les employés qui refusent de se montrer sont peut-être tout simplement mal apprêtés.

Source : Vyopta