Quand les « puissants » de ce monde échangent directement sur Twitter, cela fait forcément parler. Surtout lorsque la petite discussion tourne autour d'un sujet très important comme celui de la protection en ligne pour les enfants.
Si Elon Musk et Emmanuel Macron ont fait la une, d'autres grandes multinationales se sont engagées à rendre leurs plateformes plus sûres pour les jeunes internautes.
États et entreprises main dans la main
On le sait, les violences en ligne se multiplient au fil des années. Un phénomène très difficile à endiguer sur les réseaux sociaux et autres sites sur lesquels la modération se révèle difficile. En quelques clics, les enfants peuvent être exposés au harcèlement et à des contenus choquants, comme à de la pornographie. L'État français a donc lancé une initiative pour tenter de protéger les plus jeunes.
Le 10 novembre dernier, à l'occasion du Forum de Paris sur la Paix, Emmanuel Macron officialisait la création d'un « laboratoire pour la protection de l'enfance en ligne ». Un laboratoire qui rassemblera les responsables politiques, mais aussi des ONG, régulateurs et différentes plateformes très populaires. Des représentants de Google, TikTok, Microsoft ou encore Meta participent à cette action.
Un invité surprise ?
Dans son discours, le président de la République a déclaré que « l'espace numérique ne peut pas être un lieu de non-droit ». Il a aussi expliqué que son fameux laboratoire aura pour but d'identifier les initiatives adéquates qui permettront « de réguler et de mieux protéger » les enfants en ligne. Pour appuyer son propos, le président français n'a pas manqué d'interpeller un certain Elon Musk directement via Twitter.
Emmanuel Macron a ainsi demandé au nouveau propriétaire du réseau social si « l'oiseau protégera nos enfants ». Ce à quoi le milliardaire a répondu « Absolument », en français, avant de se dire prêt à prendre des mesures pour atteindre cet objectif. Reste à voir si les solutions envisagées se montreront réellement efficaces dans cette véritable jungle qu'est Internet.
Source : Ouest-France