Les mesures de confinement mises en place par le gouvernement chinois pour tenter d'endiguer la pandémie de COVID-19 ont des répercussions sur les stocks de MacBook 14 et 16 pouces.
L'année 2022 ne sera finalement pas encore celle du grand redémarrage pour les constructeurs, alors que la propagation du variant Omicron continue de faire rage en Chine.
Un confinement strict qui met à l'arrêt les sites de production et entraîne des retards de livraison
Nous vous rapportions déjà il y a quelques semaines que la pandémie de COVID-19 dans la région de Shanghai avait mis à l'arrêt la totalité des sous-traitants des fabricants de PC portables. Cela avait entraîné immédiatement des retards de production et fait craindre une pénurie de machines pour 2022.
Si Apple semblait jusqu'alors s'en sortir, et ce, malgré la recrudescence de l'épidémie, la société ne sera pas épargnée avec la fermeture de l'un de ses sous-traitants principaux, Quanta, qui produit la totalité des MacBook Pro 14 pouces et 16 pouces.
En effet, depuis fin mars et l'adoption de nouvelles mesures de confinement par les autorités chinoises, le site de production de Quanta à Shanghai a été mis quasiment à l'arrêt, avec une production de seulement 5 % par rapport aux capacités de la chaîne de production.
Les salariés se révoltent contre les mesures sanitaires imposées par le gouvernement chinois
La production a repris lentement durant le mois d'avril, à 30 % des capacités du sous-traitant, et Quanta travaille actuellement à atteindre les 50 %. Des retards sont déjà à signaler, et il faut désormais au moins deux mois entre la commande et la livraison. De plus, certaines régions du monde ne peuvent plus être livrées par Apple.
Ces retards devraient s'étendre à tout le deuxième trimestre 2022, et la situation est encore incertaine pour le deuxième semestre. Il s'agit du plus important pour le constructeur, puisqu'il coïncide avec les fêtes de fin d'année et le lancement de bon nombre de nouveaux produits.
En plus de ces retards de production, Quanta doit subir la colère de ses employés qui se sont révoltés contre leurs conditions de travail et les mesures de confinement strictes dictées par la politique zéro-COVID du gouvernement. Ces derniers sont en effet contraints de dormir sur place, en plus de journées de travail pénibles et très longues. Des émeutes ont éclaté il y a quelques jours, et les salariés ont forcé les barrières qui les contraignaient à rester à l'intérieur du bâtiment.
Source : Tom's Hardware