© PK Studios / Shutterstock
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À l’approche de la WWDC d’Apple, le 6 juin prochain, tout le monde y va de sa petite prédiction. Certains seraient mieux informés que d’autres, comme l’informateur Robert Scoble qui, sur son compte Twitter, prédit l’annonce d’un moteur de recherche signé par la Pomme.

Après des années de spéculation, cela nous était presque sorti de la tête. Mais Apple travaille bel et bien sur son propre moteur de recherche, et pourrait enfin nous en parler la semaine prochaine.

La synergie évidente avec Siri

Au milieu de prédictions concernant le futur casque de réalité augmentée d’Apple, Robert Scoble lâche tout simplement « oh, et un nouveau moteur de recherche arrive également. Est-ce que Siri va enfin devenir “intelligent” ? »

Glenn Gabe, consultant en référencement sur le Web, en profite pour réagir à l’annonce de Scoble et la confirmer. D’après lui, Apple s’apprête bel et bien à teaser un moteur de recherche lors de sa conférence prévue la semaine prochaine.

Comme semble le dessiner Robert Scoble, Siri, l’assistant vocal d’Apple, serait la clé de voûte de ce nouveau moteur. Grâce à lui, on peut imaginer que les résultats des requêtes vocales seront plus pertinentes — au point de, peut-être, se rapprocher de ce que propose Google Assistant.

Google restera-t-il le navigateur par défaut des iPhone ?

Cette annonce soulève de nombreuses interrogations. Si l’on peut comprendre l’intérêt pour Apple de disposer de son propre index du Web, la marque s’expose pourtant à de potentiels problèmes.

Dans l’éventualité où un « Apple Search » serait lancé, on imagine qu’il deviendrait le nouveau navigateur par défaut sur les Mac, iPad et iPhone. Cela se ferait donc au détriment de Google qui, pour rappel, verse la rondelette somme d’environ 15 milliards de dollars à Apple tous les ans pour avoir le privilège d’être en page d’accueil de Safari.

Un manque à gagner duquel Apple se relèvera sans mal (la marque enregistrait un chiffre d’affaires de 97,3 milliards de dollars rien qu’au deuxième trimestre 2022), mais dont la finalité pourrait déplaire à ses clients.

Toutes les personnes qui ont essayé un autre moteur de recherche peuvent en témoigner : Google a une gigantesque longueur d’avance en matière de référencement du Web. Imposer une nouvelle solution, tout juste sortie de terre, à ses utilisateurs et utilisatrices pourrait faire grincer quelques dents.

Même si, rappelons-le, il est ici question de moteur de recherche et que chacun(e) est libre d’en changer via les paramètres de son navigateur.

Source : SE Roundtable