Google bannit les apps promouvant des relations sexuelles tarifées, SugarDaddy en première ligne

Je ne suis pas d’accord. Chaque vendeur a le droit de choisir ce qu’il souhaite proposer sur sa boutique, qu’elle soit en ligne ou non. Sachant que, sur Android, il existe d’autres canaux que le Play Store pour obtenir des applications, je ne vois pas ça comme une atteinte aux libertés.

Sur iOS, par contre, où l’App Store est le seul moyen d’obtenir des applications, je suis d’accord avec toi.

La prostitution est souvent légale, mais l’application entre le vendeur et l’acheteur est appelée un proxénète, et ça, c’est interdit.

Je suis d’accord sur la liberté de vendre son corps, mais malheureusement, la proportion de personne qui vend son corps « librement » et sans contrainte est vraisemblablement bien plus faible qu’on l’imagine. Et on peut imaginer facilement comment un réseau de prostitution peut bénéficier de ce type d’applications.
Et un réseau de prostitution c’est pas une femme épanouie dans sa vie personnelle et professionnelle qui fait des passes pour le plaisir de s’encanailler un ou deux jours par mois (comme dans la vidéo qu’on a tous vu sur un site interdit aux moins de 18 ans).

" Les faits suivants sont interdits :
- Solliciter des relations sexuelles d’un prostitué en contrepartie d’une rémunération, d’une promesse de rémunération, d’un avantage en nature ou de la promesse d’un tel avantage.
- Accepter des relations sexuelles d’un prostitué en contrepartie d’une rémunération, d’une promesse de rémunération, d’un avantage en nature ou de la promesse d’un tel avantage.
- Obtenir des relations sexuelles d’un prostitué en contrepartie d’une rémunération, d’une promesse de rémunération, d’un avantage en nature ou de la promesse d’un tel avantage.
- Le fait de tenter de commettre l’un de ces actes est aussi sanctionné, même si la tentative est restée sans succès."

C’est un extrait de la loi française sur la prostitution, chaque pays a la sienne. Alors apprendre que ce type d’app est proposée en toute légalité sur le Google Play Store est assez surréaliste.
Et pour ceux qui défendent ce type d’application, il faut préciser que la prostitution est rarement un monde bénin, d’autant plus qu’elle concerne souvent des mineures.

Pour google c’est du proxénétisme surtout et ca froisse la sainte image que tout le monde veux se donner

Je ne suis pas contre les maisons de plaisir sous contrôle comme ça se fait dans beaucoup de pays.
Par contre, penser que ça ferait diminuer la prostitution des mineures est complètement illusoire. C’est un phénomène rendu trop facile par l’essor des réseaux sociaux et des travers de nos sociétés.

C’est un peu plus complexe que ce fait-divers lamentable, qui est de l’exploitation, de la prostitution forcée et criminelle.

La prostitution occasionnelle des ados c’est aussi le mirage de la société du fric facile.

La prostitution peut revêtir des formes diverses qui ne sont pas toutes sous la contrainte et la violence.

Faut arrêter le puritanisme et l’hypocrisie.
Les travailleuses du sexe ne sont pas prêt de disparaître et internet leur offre justement un contexte bien plus secure que le trottoir. Surtout avec l’explosion des sexcams.

Pas contre des applications qui font du fric avec ça c’est clairement et juridiquement du proxénétisme.

Google ne t’interdit pas de faire de la prostitution ils interdit des applications qu’ils jugent non conformes aux règles du store qu’ils mettent en place avec leurs moyens. Si tu veux cet apk alors tu le trouveras autre part et Android ne t’interdira jamais son installation. Je trouve ça quand même grave de penser qu’il s’agit d’atteinte aux libertés, faut arrêter avec ce terme. Autant j’aime pas plus que ça cette boîte et je suis d’accord qu’il y a de quoi dire mais encore faut-il utiliser des arguments crédibles pour s’y attaquer.

Les prostituées payent leurs impôts alors je me demandais qui est le proxénète dans cette histoire…

Il y aura toujours des personnes friquées prêtes à acheter un relation sexuelle et d’autres en recherche de gain facile prêtes à vendre une relation sexuelle.

C’est un commerce comme un autre mais bon il ne doit pas faire forcément bon dans la tête de ces gens là…

Rappelons que dans une grande majorité des cas, les cibles de ses applications sont des étudiantes désargentées en proie à un sugar daddy prêt à les couvrir de cadeaux ou d’argent pour les consommer. On ne parle pas de prostitution encadrée comme vous semblez le suggérer, ni d’atteinte à la liberté, mais bien de protection des jeunes et des mineurs.

Si vous ne voyez pas la différence et parlez encore de censure ou de privation de liberté, vous n’avez rien compris. Surveillez vos commentaires.

« Il y aura toujours des personnes friquées prêtes à acheter un relation sexuelle et d’autres en recherche de gain facile prêtes à vendre une relation sexuelle. »

En recherche de gain facile ? Vraiment ? Se prostituer c’est « facile » ?