Depuis 2010 et l'ouverture d'une enquête, Google est sommé de s'expliquer sur les accusations d'abus de position dominante dans le domaine de la recherche en ligne. Des sociétés reprochent en effet au groupe américain de favoriser ses propres services au sein de son moteur de recherche au détriment d'outils plus spécialisés comme des comparateurs de prix.
Jusqu'à présent, Joaquin Almunia, le commissaire chargé de la Concurrence était resté ouvert au débat mais avait également fait part de ses réserves envers la stratégie du groupe américain. En début d'année, il précisait ainsi que les « investigations continuent, mais ma conviction est qu'ils détournent du trafic ». Il ajoutait alors que les pratiques de Google étaient en cause mais pas directement l'algorithme du moteur de recherche.
Interrogé par l'AFP, le commissaire européen indique désormais avoir reçu des engagements de la part de Google. « Nous examinons maintenant les engagements proposés par la compagnie pour remédier aux problèmes de concurrence que nous avons identifiés », explique-t-il.
L'hypothèse d'un règlement à l'amiable se profile donc encore un peu plus entre Google et la Commission européenne. A défaut, une sévère amende (pouvant aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaire mondial) pourrait être infligée à la société.