En France, la Cnil avait alors noté que ces Google Cars avaient recueillis « de nombreuses données concernant des particuliers, identifiés ou identifiables, données de connexion à des sites web, mots de passe de messagerie, adresses de courrier électronique, échanges de courriels révélant notamment des informations sensibles sur l'orientation sexuelle ou la santé des personnes ». L'autorité chargée de veiller à la protection des données personnelles avait ainsi condamné Google à payer une amende de 100 000 euros.
Outre-Atlantique, la situation est différente. En début de procédure, le procureur général du Connecticut, Richard Blumenthal, souhaitait poursuivre la firme en lui demandant même le nom de celui qui a développé le code et de celui qui l'a autorisé dans les voitures. Toutefois, Google a par la suite montré patte blanche et expliqué que le logiciel utilisé avait bien pour finalité l'enregistrement de données mais que les informations collectées restaient « fragmentaires » et n'avaient donc jamais été utilisées.
Toujours est-il que selon Reuters et AllThingsd, un accord aurait été passé entre Google et ces Etats. Ce dernier serait alors officialisé dans quelques semaines et demanderait à la firme américaine de régler la somme de 7 millions de dollars. Ce montant serait par la suite redistribué entre l'ensemble des Etats qui ont participé à la procédure.
Pour rappel, la FCC avait déjà condamné Google à une amende de 25 000 dollars pour avoir entravé les recherches actuellement menées par la Federal Communications Commission. Mais si cet accord est officialisé, il pourrait sonner la fin des ennuis pour Google sur ce dossier.