« D'après deux personnes bien renseignées sur les finances de Google, la division de vidéo en ligne a déclaré un chiffre d'affaires d'environ 4 milliards de dollars en 2014, contre 3 milliards l'année précédente ; des campagnes de séduction des annonceurs ayant poussé des grandes marques à dépenser plus. Mais alors que YouTube représentait environ 6% des ventes annuelles de Google l'an passé, il n'a pas contribué aux bénéfices. » Que se passe-t-il donc ? YouTube doit d'abord régler tous ses coûts d'infrastructure et ceux liés aux partenariats de contenus.
Mais d'après le Wall Street Journal, deux autres faiblesses seraient à pointer du doigt : le fait que la plupart des visites arrivent depuis des liens externes au lieu d'être effectuées depuis la page d'accueil de manière régulière, mais aussi l'important déséquilibre entre les vues et ceux qui les font. Une source du Wall Street Journal estime que 9% des visiteurs comptabilisent 85% des vues ! La portée ne serait pas aussi large qu'on pourrait le croire. Et la fréquentation toute relative de la page d'accueil par rapport aux liens externes empêche Google de vendre des publicités premium comme il le souhaiterait. Le nombre colossal de visiteurs ne suffirait donc pas à amadouer les annonceurs. Google s'orienterait vers un ciblage encore plus personnalisé de ses publicités vidéo pour doper les chiffres de YouTube.