Google va très prochainement tester, dans un premier temps aux Etats-Unis, un service de livraison de produits frais. Le groupe va étendre les activités de sa plateforme Google Express à ces denrées, dans une zone pour le moment circonscrite à deux villes : San Francisco et une seconde ville encore non-citée.
Google avance prudemment sur le sujet car la livraison de produits frais comporte des considérations logistiques importantes. Les sociétés qui opèrent sur ce marché ne peuvent pas déroger aux règles de la livraison rapide tout en limitant la surfacturation aux clients.
Toujours est-il que selon Bloomberg, Google réfléchit à développer sa plateforme à d'autres villes du territoire. La condition est, semble-t-il que suffisamment de boutiques partenaires puissent se joindre à l'opération et que la clientèle (a priori dynamique et relativement technophile) se trouve en nombre suffisant.
Le groupe américain est contraint d'avancer sur la question, de par la présence de solides concurrents sur ce terrain. Amazon propose déjà une offre similaire baptisée « Fresh » et autorise la fourniture de fruits et légumes, dans des zones prédéfinies. Moins hégémonique, Instacart est également un concurrent de taille sur le sol américain. En France, certaines grandes enseignes de la distribution, ou des services plus spécialisés pratiquent également cette formule.
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