Le constructeur chinois tente de calmer les esprits à propos des accusations d'espionnage lancées par plusieurs puissances mondiales. Huawei se dit prêt à passer des accords et à collaborer avec les agences gouvernementales.
Huawei cherche à apaiser ses relations avec les différents états. Le groupe chinois, en pleines négociations pour l'installation de ses équipements 5G, souhaite désormais à signer des accords de « non-espionnage » pour rassurer les gouvernements qui souhaitent utiliser son infrastructure.
Des accords de « non-espionnage » et des examens complets pour rassurer
« Nous sommes prêts à signer des accords avec les gouvernements, y compris le gouvernement britannique, pour nous engager à faire en sorte que notre équipement réponde aux normes de non-espionnage et ne dispose pas de portes dérobées », a déclaré Liang Hua, le président de Huawei, lors d'une rencontre avec des journalistes à Londres.Les autorités britanniques sont actuellement en train de discuter avec Huawei pour procéder à l'installation de leurs équipements 5G en vue du déploiement progressif du réseau mobile dans les prochaines années. Un porte-parole du gouvernement a indiqué à ce sujet qu'un examen complet est actuellement en cours pour déterminer la sécurité des matériels proposés par Huawei et que les conclusions seraient annoncées très prochainement.
Huawei pense que son équipement doit être choisi uniquement pour sa qualité
Liang Hua entend ses remarques mais pense que la dimension économique doit être le principal facteur de choix : « Je pense que la décision devrait être basée sur l'évaluation des risques et l'évaluation de la chaîne d'approvisionnement, et qu'elle devrait également refléter les exigences du Royaume-Uni en termes de développement économique lorsqu'il choisit ses fournisseurs ».En d'autres termes, Huawei pense être la solution idéale pour le déploiement de la 5G car ses équipements sont les meilleurs disponibles et met en avant les dizaines de contrats déjà conclus dans le monde, dont 25 en Europe pour le seul déploiement du réseau de prochaine génération.
Le gouvernement allemand émet toutefois des réserves à ces belles promesses en indiquant qu'il n'y avait pas pour l'heure de signe évident que la Chine soit prête à mettre au point un accord de « non-espionnage » de ce type.
Source : NDTV