Dans une interview exclusive au magazine américain Wired, l'homme maintenant âgé de 67 ans explique qu'il se cachait dans du sable au moment de l'arrivée de la police, et qu'il avait recouvert sa tête d'une boîte en carton percée afin de respirer. D'après lui, les autorités voudraient l'assassiner. « Vous pouvez dire que je suis paranoïaque, mais ils veulent me tuer, c'est sûr. Ils essayent de m'avoir depuis des mois. Ils veulent me contraindre au silence. Je ne suis pas trop aimé par le Premier ministre », a affirmé John McAfee.
Interrogé au sujet de ce qu'il sait sur le coup de feu qui a tué son voisin, John McAfee a répondu craindre que cet assaut lui soit initialement destiné, et que le meurtrier se soit trompé de cible. De plus, l'homme attribue la mort de sa demi-douzaine de chiens, deux jours avant les faits, aux autorités béliziennes. Selon lui, les plaintes de ses voisins auraient conduit des individus malfaisants à les empoisonner. Aucune preuve de ces allégations n'a été apportée.
Même si dans cette affaire, la victime, Gregory Faull, avait porté plainte contre John McAfee au sujet de ses chiens, l'accusé répond que jamais son voisin aurait été capable de tuer ses animaux. Décidé à éviter la police bélizienne tant que possible, le fondateur de la société éponyme a déjà eu des démêlés avec la justice. En mai 2012, il fut arrêté pour fabrication de drogue, de la méthamphétamine, et détention illégale d'armes. Finalement, les charges furent abandonnées. D'après ses voisins, il consommerait des drogues psychoactives, entretenant un comportement paranoïaque.