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Un outil développé par Microsoft, permettant de calculer le « score de productivité » d'une équipe ou d'une personne, fait débat depuis quelques jours. Face aux critiques, l'entreprise fait marche arrière et explique qu'il sera désormais impossible pour les managers d'accéder aux données individuelles de leurs salariés.

L'outil de tracking, basé sur l'utilisation de la suite bureautique Windows 365, visait à établir un indicateur de la performance de la société et de sa capacité globale à utiliser les outils technologiques. Or, les critiques pointent du doigt de possibles dérives managériales et le manque de respect des données des employés.

Score de productivité : rétropédalage en cours

Microsoft a proposé son « score de productivité » en octobre dernier. Concrètement, cet outil donne aux entreprises la possibilité de recueillir des informations à partir de l'utilisation de la suite bureautique du groupe, sous la forme d'un pourcentage. Or les données peuvent porter sur les performances d'une équipe ou d'un employé.

Ces informations vont du nombre d'e-mail envoyés, au taux de présence en réunions, en passant par de nombreuses autres données… Une page du support Microsoft est destinée à expliquer le mode de calcul de l'outil.

Face aux critiques de la presse, Microsoft annonce désormais que toutes les données disponibles à l'échelle individuelle ne seront plus consultables par les managers et dirigeants des organisations. Dans un article de blog publié ce mardi 1er décembre, Jared Spataro, Vice Président de l'entreprise, explique :

« Dès maintenant, les communications, réunions, contenus collaboratifs, travaux en équipe, et les mesures de mobilité du score de productivité n’agrégeront que des données à l'échelle de l'organisation […] Personne dans les organisations ne sera capable d'utiliser le score de productivité
pour accéder aux données permettant de voir comment les utilisateurs individuels utilisent les applications et services de Microsoft 365 
».