Microsoft : SP1 pour System Center 2012 et nouvelle version d'Intune

Alexandre Laurent
Publié le 17 janvier 2013 à 18h48
Microsoft avance vers sa vision d'une infrastructure pilotable via une interface unique et intégrant aussi bien les ressources sur site que les clouds privés ou publics, tout en sachant intégrer la gestion des terminaux finaux : ordinateurs Windows bien sûr, mais aussi, désormais, smartphones Android ou iOS.

Microsoft a procédé mardi à une salve d'annonces, attendues, visant à concrétiser sa vision « Cloud OS » d'une interface de gestion unifiée dédiée aussi bien aux ressources serveurs qu'aux terminaux client. Parmi les nouveautés : le premier Service Pack dédié à System Center, ainsi que dans une nouvelle version de Windows Intune, capable de gérer l'héritage Windows, Windows 8 ainsi que les systèmes d'exploitation mobiles les plus populaires du moment. Sans surprise, le tout se destine tout particulièrement aux environnements Windows Server 2012.

Principales annonces relative à System Center 2012 SP1, outre la totale prise en charge de Server 2012 (et donc d'Hyper-V 3.0) et de SQL Server 2012 : une touche d'hybridation supplémentaire, avec la possibilité de déployer des machines virtuelles dans un cloud opéré par un tiers (fournisseur de service), en plus de Windows Azure ou du cloud privé déjà administrables par le passé. « Les hébergeurs pourront mettre à disposition ces technos pour leurs clients, sans modification », commente Jérôme Trédan, directeur des produits serveurs et cloud chez Microsoft France, « ceux-ci pourront demander à provisionner des machines directement depuis le portail de leur fournisseur de services ». Ce dernier conserve donc la main sur les opérations de facturation.

Le SP1, qui autorise la sauvegarde de machines virtuelles directement sur le cloud Microsoft, inaugure également l'intégration - à l'essai pour l'instant, de Service Monitor, un service hérité d'Azure qui permet de simuler un test d'application Web depuis un point donné, à l'extérieur du domaine, histoire d'obtenir une vue équivalente à celle de l'utilisateur final... soit de quoi vérifier soi-même si son hébergeur tient ses promesses. Côté montée en charge, System Center voit ses capacités s'accroître dans des proportions identiques à ce qu'autorise Hyper-V 3.0, avec possibilité de gérer des machines virtuelles Linux, Unix et les hyperviseurs Citrix ou VMWare.

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Microsoft a dans la foulée annoncé la disponibilité générale de Windows Azure Services for Windows Server qui, couplé aux API Service Provider Foundation et à System Center, permet aux hébergeurs de déployer des services Azure sur leurs propres infrastructures.

Du côté des clients, Microsoft ouvre plus largement son environnement aux terminaux hétérogènes, avec la publication d'une nouvelle version de Windows Intune sachant gérer les PC sous Windows mais aussi les machines Windows RT, qui nativement ne se connectent pas, pour l'instant, à Active Directory, ainsi que les terminaux iOS et Android et, bien sûr, Windows Phone 8. Entre autres intérêt, Intune reprend la console de gestion de System Center, ce qui permet donc à l'IT d'administrer ses ressources depuis un portail unique. L'éditeur promet pour Intune des paramètres plus fins pour ce qui touche à la gestion des appareils et des groupes utilisateurs, ainsi qu'une vision d'ensemble du parc, et de nouvelles fonctions pour la publication de logiciels à destination des clients.

Le modèle de licence bascule sur un décompte à l'utilisateur et non à la machine, avec un maximum de 5 appareils par licence, et un abonnement qui n'impose désormais plus la souscription de la Software Assurance. Les tarifs baissent de façon significative, avec une tarification, sans la SA, qui passe à 3,5 euros par mois et par utilisateur pour Intune, ou 5 euros si System Center est également souscrit.
Alexandre Laurent
Par Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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