Taillée pour être associée à un smartphone (via le « Mobile Mirroring » et Tap View), la Smart TV Samsung « The Sero » s'adapte aux contenus, et est conçue pour passer du mode « Paysage » (pour regarder la TV ou un film) au mode « Portrait » (pour les contenus mobiles et autres applications verticales).
Samsung explique sa démarche : « Vous avez toujours rêvé que l'écran de votre smartphone soit aussi grand que celui de votre TV ? Alors cette TV est faite pour vous ! »
Notons toutefois que « The Sero » n'est pas une Smart TV 8K, mais QLED 4K, disponible uniquement avec une diagonale de 43".
Samsung définit cette Smart TV comme « le meilleur ami de votre smartphone », grâce à un écran rotatif visiblement parfait pour profiter d'Instagram, si l'on en croit les nombreux clichés officiels proposés par la marque pour promouvoir son modèle.
Pour asseoir son « design rupturiste », cette TV d'un nouveau genre est vendue avec une base spécifique sur roulette (et un système audio embarqué 4.1 de 60W) : elle ne peut donc pas être accrochée au mur du salon.
« The Sero » est dès à présent disponible aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni, et devrait arriver prochainement en France (au prix de 1490 euros).
À voir maintenant s'il existera une réelle demande pour ce type de téléviseur « à écran rotatif »…
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Commentaires (5)
stbx00
Hum 149 € ça semble vraiment une bonne affaire… En réalité c’est plutôt 1490€ non ?
Mr_Fi
(Merci)
cowbaye
C’est bien…plutôt que de leur apprendre à tourner leur smartphone quans ils prennent une vidéo, plutôt que de leur expliquer que le blog de machine qui parle de son nombril c’est de la ***** et qu’il vaut mieux vivre soi même que vivre par procuration (des vies nulles, d’un niveau intellectuel des plus bas, insipides, inutiles, consuméristes, etc)…
Mais non, on va leur vendre une bonne bouse à 1250 balles…soint tellement débiles que ça va marcher se disent ils, comme le lit pour gamer, les achats in apps de tous leurs jeux aussi addictifs que bidons comme Fortnite et consorts.
Bah vous savez quoi, cette génération de teubés, elle aura ce qu’elle mérite plus tard, et c’est pas beau, entre trans humanisme, baisse drastique de la capacité cognitive (déjà à l’oeuvre, dramatiquement), appauvrissement culturel avec leur (sous) culture unique qui ne tourne qu’autour du soi, du concours permanent…
Ca finira mal à ce rythme, on ne peut pas être autant en décalage avec la réalité, les vrai choses, pour ne pas le payer un jour.
Ce téléviseur n’étant qu’un marqueur, je sais vous trouverez que j’abuse, mais non, c’est ne rien dire ou faire pour que ça change qui est abusé !
PirBip
Quelle règle impose le 16/9, le 18/9 ou le 21/9 (ce qui implique donc que les formats différents existent), sinon un consensus basé sur rien d’autre que les limitations d’époque et/ou un « bon sens » ? Le 1.33 et le 1.37 ont longtemps été la norme à cause du matériel qui ne proposait pas grand chose d’autre, puis on a utilisé les formats 1.85, puis 2.20, 2.35 jusqu’à 2.75 pour le cinémascope, pour au final se retrouver avec des réalisateurs de talent comme Xavier Dolan qui a fait son Mommy en 1/1. A part heurter l’égo, cadrer en 9/16 ou 9/21 n’a rien de grave. C’est même à mon avis très intéressant d’exploiter ce format, car ça apporte de la créativité et des contraintes nouvelles. Par exemple, filmer l’entrée d’une cathédrale en 9/21 permet de se figurer l’immensité de l’entrée sans avoir à sur-cadrer. Encore plus si le 9/21 ne peut pas filmer toute l’entrée et que, « comble de l’horreur », on soit contraint de faire un panoramique.
Cette mise au point à part, votre propos est majoritairement dans la condescendance… et dans le faux.
Puisqu’on parle d’audiovisuel avec le produit présenté : il existe, bien évidemment, un problème d’équilibre sur les contenus proposés et mis en avant, car les diffuseurs des contenus, plutôt que de faire du contenu différent au risque de perdre leur audience, va au contraire recycler les mêmes contenus et mettre en avant ce qui fonctionne, pour ne pas prendre de risques et continuer à faire du profit. Mais pourtant, ce sont les mêmes plateformes médiatiques qui hébergent des contenus documentaires (Arte, France 5, toute chaîne YouTube de vulgarisation scientifique), des films (Groupe Canal, Netflix), des avis contradictoires peu entendus (des discours socialistes aux discours conservateurs, parfois très virulent).
D’ailleurs :
Quel déclinisme ! D’autant que beaucoup de choses sont réfutables : le transhumanisme permet entre autres à des gens qui ne peuvent pas vivre comme il faut la possibilité de mieux vivre, notamment grâce à des prothèses qui deviennent plus réactives aux demandes cérébrales. Je n’approuve pas ce qu’en dit Laurent Alexandre cependant, qui prétend que le transhumanisme résoudra le déficit mental de certains (j’ai aussi une opposition de principe envers sa personne, car il profite de son autorité sur le transhumanisme pour se faire référence sur des sujets qu’il ne maîtrise pas).
Concernant l’appauvrissement culturel, comme évoqué avant, il existe une propension à vouloir le divertissement mis en avant par les médias qui abusent du fonctionnement du contenu de divertissement à des fins de profit. Cependant, depuis l’avènement du numérique, nous n’avons jamais autant eu à disposition du contenu de culture diversifiée, non seulement dans les origines, mais aussi dans les messages proposés. Récemment, le film La Cravate (que j’ai personnellement peu apprécié) qui traite d’un militant et du militantisme du FN et de ses relations avec son entourage n’aurait jamais pu voir le jour sans tout ce qui a été développé avant et qui participe au contenu présent.
Nous avons aussi accès à des tas de nouveaux horizons qu’on n’aurait jamais pu imaginer avant, et comme à la base, on parle de la télévision : films Indiens, Coréens, Américains, Néo-Zélandais, Japonais, Sud-Africains, d’animation, de drame, de divertissement, d’auteur, aux messages forts, ou sans message particulier, financés par la télévision, Netflix, Disney (je me retiens de vomir…), YouTube, de gauche, de droite, de points de vue des oppresseurs, des opprimés… non, la culture ne s’appauvrit pas, au contraire même, nous n’avons jamais eu autant accès à des branches différentes de la culture. Et je ne parle même pas de culture musicale, parce qu’on pourrait y passer des heures avec les nombreux genres et sous-genres qui s’entrecoupent et se mélangent.
Et enfin, même si le mondialisme actuel et la culture libérale à l’Américaine pousse les gens à l’individualisme, ce qui est indéniable, tout ne tourne pas autour de la culture de l’égo, au contraire même ! Il a suffit d’un petit virus venu de Chine pour qu’en France, de nombreuses initiatives populaires et solidaires prennent naissance, notamment pour aider les plus fragiles, et ces plus fragiles sont les personnes âgées dans le cas présent. Ces initiatives ne sont pas venus d’ordres étatiques, bien au contraire, de fait on ne peut pas juger la génération qui vient avec l’accusation de l’entre-soi, ce n’est pas pertinent du tout.
Pour finir, quitte à parler de décalage avec la réalité et les vraies choses, déjà c’est assez confondant de mettre une échelle de valeur à la véracité de la réalité, puisque par essence tout ce qui nous entoure est réel, mais surtout c’est voir la réalité à travers le judas : jamais il n’y a eu autant d’actions de la génération d’« après » pour dénoncer l’état dans lequel le monde est actuellement (marches pour le climat, vendredis de grève climatique, mouvement des Gilets Jaunes, critiques anti-libéralisme, développement de modèles alternatifs comme à Loos-En-Gohelle, liste non exhaustive).
J’en arrive à une contradiction : si je souhaite opposer la génération d’avant à la génération d’après, en analysant la réalité, je me rends surtout compte que la prise de conscience est inter-générationnelle et non motivée par un rejet des uns, des autres. La force du futur tient à ne pas opposer les jeunes cons et les vieux cons.
Donc, par pitié, qu’on arrête avec cette opposition non-pertinente de l’amont et de l’aval !
Enfin, sur la télé à 1250 balles, puisque c’était quand même ça le sujet de base : en fait cette télé s’adapte au monde dans lequel on vit, plutôt que d’avoir un monde qui s’adapte à la télé. Ce qui, normalement, devrait justement permettre de mieux profiter de la créativité voir de permettre la diffusion de contenus d’abord réservé à un seul format. Parce que la télévision, ça a toujours eu cet effet, c’est-à-dire permettre au public de profiter dans son salon de films auparavant destinés aux salles de cinéma, donc si les écrans passent en portrait quand le format est plus haut que large, ça permettra au contenu d’abord destiné aux smartphones d’être mieux diffusé sur un écran.
L’achèterais-je? …sans déconner, un mois de salaire juste pour avoir en plus un pied rotatif portrait-paysage, non merci je sais le fabriquer moi-même. Surtout quand ça ne peut pas s’accrocher au mur alors qu’on cherche de plus en plus à rendre l’espace fonctionnel. Comment peut-on oublier ce détail ?
philumax
Pourraient pas faire le même, en écran PC ?
Juste comme ça…
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