Pour la France, Laurent Heslaut, directeur des technologies de sécurité chez Symantec, précise que certains manques sont encore visibles en matière de sécurisation. Il précise : « la France est passée de la 11ème à la 17ème place au classement des pays les plus dangereux. Malgré ce bon résultat, on a vu une certaine régression de la sécurisation du fait que des spams servant à du phishing sont hébergés sur des serveurs de PME françaises ».
Par contre, au niveau mondial, le spam est une activité qui est quelque peu délaissée au profit d'attaques utilisant les réseaux sociaux. De même, les attaques fomentées à l'encontre des plateformes mobiles sont plus importantes, constate Symantec. Sur ce terrain, le rapport note une recrudescence des vulnérabilités sur les mobiles à hauteur de 93 % (principalement via les applications).
En milieu professionnel, l'étude met en lumière les risques à ce que chaque employé utilise son propre smartphone ou tablette à des fins professionnelles. Le « Bring You Own Device » (BYOD), terme très à la mode, comporte donc certains risques en termes de sécurité. Selon Symantec, Android est une cible de choix du fait de l'existence de plusieurs plateformes de téléchargement d'applications. Pour l'éditeur, il n'y a donc pas de contrôle central de ce qui est publié. Une situation qui peut être éventuellement dangereuse pour des utilisateurs novices.
Concernant les PME, l'éditeur tient à rappeler que les sociétés de moins de 2 500 employés sont particulièrement visées par les attaques. C'est pourquoi, il tient à rappeler que la sécurisation des postes ou des réseaux ne doit pas seulement être l'apanage des grands comptes...