Ensuite, Symantec admet une marge d'erreur de 0,9 % pour un échantillon total de 13 000 adultes et précise que les données mondiales ont été pondérées pour garantir une représentation homogène de tous les pays. Difficile donc d'estimer le coût réel d'une perte même si l'éditeur précise que certains pays sont néanmoins plus touchés que d'autres.
Ainsi, la Russie, la Chine mais également l'Afrique du Sud restent les plus soumis à ces attaques notamment via les réseaux sociaux ou les plateformes mobiles. La recrudescence de l'utilisation de ces moyens de communication semble ainsi être un facteur de croissance des attaques, selon Symantec.
Pour la France, l'éditeur précise que 11 % des personnes interrogées, adeptes de réseaux sociaux ont signalé un piratage de leur compte et une usurpation d'identité avec usage illicite de leur profil. De même, il ajoute que 57 % des utilisateurs d'appareils mobiles soumis au questionnaire « affirment avoir déjà reçu un message sur leur appareil mobile, provenant d'une personne inconnue, les invitant à cliquer sur un lien ou à appeler un numéro tout aussi inconnu, afin d'écouter un message vocal déposé à leur intention ».
Enfin, la société ajoute que la moitié des personnes interrogées dans l'hexagone n'ont pas recours à des mots de passe suffisamment complexes ou ne les changent pas régulièrement. C'est pourquoi elle préconise de les modifier régulièrement.