© Seagate
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Les capacités de stockage des disques durs d'entreprise n'ont pas fini de s'envoler avec l'adoption de l'HAMR.

Sur les machines destinées aux particuliers, les disques durs ont pour ainsi dire disparu. Les plateaux et les têtes de lecture ont cédé la place aux SSD et à leur mémoire flash. En entreprise, c'est une autre histoire comme nous le prouve à son tour Toshiba.

30 To en 2023, 40 To en 2026

Après Seagate et Western Digital, le Japonais publie sa feuille de route afin de mettre en avant la progression des capacités de stockage, un domaine dans lequel les SSD sont encore largement dépassés par les unités « traditionnelles ».

Feuille de route Toshiba des disques durs pour centres de données © Toshiba
Feuille de route Toshiba des disques durs pour centres de données © Toshiba

À l'heure actuelle, Toshiba se repose sur la technologie FC-MAMR (Flux-Controlled Microwave-Assisted Magnetic Recording) pour atteindre 18 ou 20 To et il envisage, dès cette année, de porter ses capacités à 26 To. En revanche, ensuite, le Japonais va passer au MAS-MAMR (Microwave Assisted Switching Microwave-Assisted Magnetic Recording).

Cette technologie doit lui permettre, dès 2023, de commercialiser des disques durs de 30 To et il envisage même le 40 To à l'horizon 2026. Sur ce dernier point, les choses sont toutefois un peu plus floues dans la mesure où il souligne l'arrivée de la technique HAMR (Heat Assisted Magnetic Recording), aussi évoquée par ses principaux concurrents.

Grâce au HAMR, Western Digital envisage des disques durs de plus de 30 To à partir de 2025 quand Seagate n'hésite pas à évoquer 120 To de capacité à l'horizon 2030. Afin d'accompagner l'augmentation de capacité de ses disques durs, Seagate mentionne l'utilisation de la technologie Mach.2 et son deuxième actionneur. Rien de tel chez Toshiba.