Violin Memory, l'une des entreprises connues aux Etats-Unis pour vouloir remplacer les disques durs par du SSD dans les solutions de stockage des entreprises, vient de dévoiler sa nouvelle gamme. Violin a notamment bénéficié de technologies de son investisseur, Toshiba, pour développer de nouveaux produits à partir du SLC (single-level cell) et MLC (multi-level cell).
Violin Memory a apporté une nouvelle solution, qui doit venir succéder à terme la série 3000 de racks de stockage. Son leitmotiv est inchangé : remplacer le stockage sur disque dur par une technologie basée sur la mémoire flash, grâce à des modules SSD. Plus rapide, moins fragile, plus pérenne, cette solution est encore freinée par son prix à l'heure actuelle, mais Violin Memory a bon espoir que celui-ci poursuive sa baisse.
La nouvelle série de racks s'appelle donc 6000, et apporte une déduplication intégrée, pour éviter toute perte de données. Tout est inclus dans la solution, selon Violin, qui précise que les nouveaux modules de la série 6000 sont protégés par la technologie vRAID de Violin, celle-là même qui permet, en répartissant les données sur plusieurs unités de mémoire, de les sécuriser et de réduire le temps de latence. Le fabricant rappelle également que cette série est améliorée par rapport à la précédente, notamment grâce à l'ajout de passerelles protégées.
On trouve la série 6000 déclinée en deux versions, l'une basée sur la technologie SLC (capable de stocker un bit par cellule de mémoire), l'autre sur le MLC (plusieurs bits par cellule). La première est un rack de taille 3U équipée de 16 To de mémoire, avec une bande passante de 4 Gbps, quand la seconde en contient 32 To, avec une bande passante de 2 Gbps. Violin mise donc sur la performance, grâce à ces spécifications et aux connexions réseau qui vont avec (huit ports Fibre Channel de 4 à 8 Gbps, ou huit connexions iSCSI 10 Gbps).