VMware a profité de sa conférence annuelle VMworld à San Francisco pour annoncer son offre unifiée baptisée vCloud Suite. Destinée à couvrir les besoins des entreprises en infrastructure et administration cloud, vCloud Suite incarne le « Software-Defined Datacenter » de VMware et permet à l'éditeur de monter en puissance sur toutes les couches : applicatives, stockage, réseau, sécurité et disponibilité.
Si vCloud Suite permet à VMware de repositionner son offre cloud, il repose principalement sur sa plateforme vSphere, qui passe ici à la version 5.1. Parmi plus d'une centaine d'améliorations, la solution de virtualisation se dote de machines virtuelles plus puissantes, promet VMware, ainsi que de capacités réseau « plus robustes ». vSphere 5.1 supporte des machines virtuelles pouvant gérer 64 processeurs virtuels (contre 32 précédemment) et intègre notamment le système de sauvegarde et de restauration vSphere Data Protection.
Suite au rachat en juillet dernier de la société californienne Nicira pour 1,05 milliard de dollars, VMware est en mesure d'étendre son offre à la couche réseau, avec sa solution vCloud Networking and Security 5.1. La start-up est en effet spécialisée dans le Software Defined Networking (SDN), soit la virtualisation de la gestion des équipements réseaux.
« VMware a conduit la révolution de la virtualisation des serveurs, et nous avons l'opportunité de faire la même chose dans l'univers du datacenter et du réseau en tant que service », se félicitait alors Paul Maritz, le directeur général de VMware.
Dans sa suite, VMware intègre également vCenter Site Recovery Manager, sa solution de reprise d'activité automatisée pour toutes les applications, qui permet d'assurer la disponibilité et la restauration rapide des applications tournant dans un « Software-Defined Datacenter ».
vCloud Suite sera disponible le 11 septembre dans trois éditions (Standard, Advanced et Entreprise) à partir de 4 995 dollars. Les licences seront attribuées pour chaque processeur, sans limite concernant le nombre de cœurs, la vRAM ou le nombre de machines virtuelles.
L'éditeur semble être revenu de son mode de facturation inauguré l'année dernière qui imposait de s'acquitter d'une nouvelle licence au-delà d'une certaine quantité de vRAM. Sur ce sujet, le futur p-dg Pat Gelsinger (qui prendra ses fonctions au 1er septembre), a déclaré : « Nous avons tué la tarification basée sur la vRAM, c'était un mauvais modèle ». Ce que Paul Maritz n'a pas contredit.