PFU, qui depuis plusieurs années planche sur l'encombrement des scanners avec des modèles conçus pour tenir sur un bureau, ajoute une corde à son arc avec le lancement du SV600, son premier scanner à numérisation verticale. Ici, les documents ne passent donc pas par un tiroir ou un circuit de numérisation physique : la capture est effectuée par une tête distante capable de gérer des documents allant jusqu'au format A3. Les avantages de cette numérisation « par le haut » sont connus : le dispositif occupe une place moins importante qu'un traditionnel scanner à plat, et les manipulations sont plus simples, puisqu'il suffit par exemple de tourner les pages d'un livre ou d'un magazine, sans avoir à le repositionner à chaque fois. La contrepartie consiste généralement en une capture de qualité moindre. Un point que PFU affirme avoir réussi à résoudre, grâce à l'emploi d'un capteur CCD dit « linéaire », qui ne réalise donc pas la capture d'un seul tenant mais par balayage et permet de monter à 300 dpi.
« Nous avons souhaité que le SV600 soit aussi simple à utiliser que possible. Un seul bouton suffit par exemple à lancer la numérisation, dans le cas d'un livre ou d'un magazine, le fait de tourner la page sera automatiquement détecté sans intervention de l'utilisateur », commente Sofie Dheedene, chef de produit ScanSnap chez PFU. Le scanner vient accompagné de toute la panoplie des logiciels PFU, à commencer par l'utilitaire de numérisation, capable de redresser automatiquement la courbure des reliures (le fabricant conseille une épaisseur maximale de 3 cm) et de découper automatiquement, par détection du contraste, la forme des documents. Dans le lot, on trouve également l'outil de gestion des documents maison Rack2-Filer Smart, ainsi que les outils d'OCR (reconnaissance de caractères) et de conversion fournis par Abby à PFU. Le ScanSnap SV600 est dès à présent disponible, au prix public conseillé de 699 euros hors taxe.