Les revenus tirés des licences ont progressé de 52% comparé à l'année dernière ce qui représente plus de 106 millions de dollars. Parmi les contrats signés, 15 portent sur le Cortex-A et 18 sur le Cortex-M. Le chiffre d'affaires lié à l'exploitation de ces architectures, (les royalties), a grimpé de 14% à 122 millions de dollars - dans le même temps, l'industrie a reculé de 2%.
Au troisième trimestre, les clients d'ARM ont écoulé 2,5 milliards de puces basées sur ses architectures, soit 14% de plus que l'an passé. La moitié environ concerne l'industrie de la téléphonie mobile, dont les livraisons ont augmenté de 8% sur un an. Près d'un tiers concerne les appareils embarqués et un quart l'entreprise.
Vers l'Internet des objets
Parmi les nouvelles signatures, plusieurs concernent des usages émergents tels que la reconnaissance d'empreintes digitales, l'Internet des objets ou les accessoires tels que les montres connectées.
C'est un nouveau relais de croissance pour la société qui est malgré tout assez dépendante du marché des smartphones, où elle occupe déjà une part de marché de 95%. ARM a d'ailleurs racheté Sensinode en juillet pour 11,7 millions de dollars, un spécialiste des protocoles de communication dédiés aux objets connectés.
Rappelons que le britannique, via le projet « mbed », travaille à l'élaboration d'une plateforme de développement complète intégrant designs matériels, outils de développement et micro-contrôleurs basés sur ses architectures maison, devant à terme donner naissance à des produits commercialisés sous licence.
Pour la fin de l'exercice, ARM dit l'aborder fort d'un carnet de commandes rempli à un niveau record, et d'opportunités intéressantes. Malgré les conditions macroéconomiques incertaines, la société indique qu'elle ne devrait pas en subir les conséquences et maintient ses prévisions de recettes à 290 millions de dollars.