« Les discussions sont en cours depuis plusieurs semaines et les études menées ont prouvé nombre de complémentarités entre les deux groupes », indique l'agence. « Les conseils d'administration ne se sont pas encore prononcés sur l'opération, mais ils pourraient se réunir à cette fin dans la journée », ajoute-t-elle. Cette rumeur de fusion ne date pas d'hier en fait, elle revient sur la table depuis la fin 2010.
En 2013, Steria a réalisé 1,7 milliard d'euros de chiffre d'affaires dont 39% au Royaume-Uni, 32% en France, 14% en Allemagne et le reste dans d'autres pays d'Europe. Par métier, Steria réalise un tiers de son activité sur le conseil et l'intégration système, un autre tiers sur la gestion des infrastructures informatiques et le reste en maintenance applicative et en outsourcing. Ses principaux clients sont le secteur public (40%), l'énergie, les télécommunications, les médias et le transport (27%) et l'industrie financière (22%).
Une complémentarité
Implanté dans une douzaine de pays, Steria compte un peu plus de 20 000 collaborateurs, dont 6 400 en France et 5 400 au Royaume-Uni. Si cet indicateur a varié au cours du temps et s'est légèrement amoindri en 2013, Steria reste plus gros que Sopra. Ce dernier a grossi ses rangs continuellement ces trois dernières années pour atteindre 16 300 collaborateurs l'an dernier, soit 3 000 de plus que deux ans auparavant.Au niveau du chiffre d'affaires, Sopra est aussi légèrement en-deçà de Steria avec 1,3 milliard d'euros de recettes effectuées en 2013, mais surfe sur une croissance dynamique, qui lui a permis de gagner 300 millions de chiffre d'affaires en deux ans. Les trois quarts de l'activité de Sopra sont liés aux services et le reste aux solutions. Un tiers de ses clients sont issus du monde la finance, 17% du secteur public, 21% des services et des transports, 16% de l'industrie, 9% des télécoms et des médias et 4% de la distribution.
Présentant de nombreuses complémentarités, les deux SSII, dont la première pèse 1 milliard d'euro en bourse et la seconde la moitié, ont une implantation différente : secteur public et Royaume-Uni pour Steria, finance et France pour Sopra. Sur le plan financier enfin, les deux sociétés surfent sur des dynamiques différentes : Steria a vue son activité reculer de 1,8% en 2013 alors que Sopra a progressé de 10,9%.
Confirmation de la fusion
Les deux SSII ont confirmé leur fusion dans le cadre d'une offre publique d'échange amicale et volontaire, initiée par Sopra, sur la totalité des actions de Steria sur la base d'une action Sopra pour quatre actions Steria. La gouvernance se voudra équilibrée, Pierre Pasquier (Sopra) assurant la présidence du Conseil d'administration et François Enaud (Steria) la direction générale du groupe.
« L'alliance de Sopra et de Steria permettrait de constituer l'un des portefeuilles d'offres les plus complets du marché, des solutions logicielles à l'exécution des processus métiers. Ce projet industriel bénéficierait également à nos salariés qui pourraient évoluer vers de nouveaux métiers et compétences et à nos actionnaires qui accompagnerait un projet structurant », commentent les deux dirigeants.
Du point de vue industriel, le nouveau groupe réalisera un quart de son chiffre d'affaires annuel dans le domaine des solutions et de l'externalisation des processus d'affaires, activités dont les niveaux de croissance et de rentabilité sont les plus élevés à la fois pour Sopra et pour Steria. « Sopra profitera des positions européennes de Steria pour accélérer la commercialisation et le déploiement de ses solutions logicielles. Steria, pour sa part, se reposera sur les ressources de Sopra en Inde pour ses clients français », font valoir les deux sociétés, qui attendent 62 millions d'euros de synergies annuelles.
Avec plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires consolidé, le nouvel ensemble pèsera 35 000 collaborateurs répartis dans 24 pays et visera la barre des 4 milliards de recettes avec une marge opérationnelle devant s'approcher des 10%. Le dépôt officiel de l'offre, soumise aux conditions réglementaires usuelles, devrait intervenir dans quelques semaines.
Les deux SSII ont confirmé leur fusion dans le cadre d'une offre publique d'échange amicale et volontaire, initiée par Sopra, sur la totalité des actions de Steria sur la base d'une action Sopra pour quatre actions Steria. La gouvernance se voudra équilibrée, Pierre Pasquier (Sopra) assurant la présidence du Conseil d'administration et François Enaud (Steria) la direction générale du groupe.
« L'alliance de Sopra et de Steria permettrait de constituer l'un des portefeuilles d'offres les plus complets du marché, des solutions logicielles à l'exécution des processus métiers. Ce projet industriel bénéficierait également à nos salariés qui pourraient évoluer vers de nouveaux métiers et compétences et à nos actionnaires qui accompagnerait un projet structurant », commentent les deux dirigeants.
Du point de vue industriel, le nouveau groupe réalisera un quart de son chiffre d'affaires annuel dans le domaine des solutions et de l'externalisation des processus d'affaires, activités dont les niveaux de croissance et de rentabilité sont les plus élevés à la fois pour Sopra et pour Steria. « Sopra profitera des positions européennes de Steria pour accélérer la commercialisation et le déploiement de ses solutions logicielles. Steria, pour sa part, se reposera sur les ressources de Sopra en Inde pour ses clients français », font valoir les deux sociétés, qui attendent 62 millions d'euros de synergies annuelles.
Avec plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires consolidé, le nouvel ensemble pèsera 35 000 collaborateurs répartis dans 24 pays et visera la barre des 4 milliards de recettes avec une marge opérationnelle devant s'approcher des 10%. Le dépôt officiel de l'offre, soumise aux conditions réglementaires usuelles, devrait intervenir dans quelques semaines.
Article initialement publié le 07/04/2014