Mise à jour en bas de page : aucune donnée de perdue, répond GLI
Alors que la presse française a déjà du mal à recruter des lecteurs, voilà qu'une panne informatique de son prestataire gérant les abonnés, le groupe GLI, ne trouve plus trace de leur base client. Selon le site spécialisé En-Contact, dont nous avons obtenu confirmation auprès d'un journal, même le backup aurait été perdu... Un coup dur pour des titres tels que Libération, Les Echos ou Le Figaro, dont les nouveaux abonnements sont bloqués.
« À l'aube des vacances d'été, période durant laquelle de nombreux lecteurs modifient leurs adresses d'envoi, les services diffusions et marketing (...) sont fortement (affectés) et redoutent pire encore : la perte définitive de ces coordonnées », écrit En-Contact, qui estime le nombre de titres lésés à la moitié du marché français !
Le problème aurait été identifié dimanche dans la soirée chez ce prestataire basé à Saint-Ouen. Et depuis, il ne parviendrait pas à résoudre le problème, de nature encore inconnue. GLI fait partie d'un petit marché concentré où il évolue aux côtés de sociétés comme Presse informatique, Arvato et WDM, rappelle En-Contact, et dont les prix ont probablement été tirés vers le bas par des médias en quête de rentabilité. Va-t-on vers un cas d'école ?
Mise à jour du 24/06/2016 : aucune donnée de perdue, répond GLI
GLI affirme « qu'un plan pour la reprise d'activité est activé pour que tout fonctionne comme avant dimanche sous un mois maximum » et qu'« un plan de continuité est également activé pour assurer la continuité dans le traitement des abonnements ». Les nouveaux abonnés sont bien pris en charge mais avec une gestion moins souple et rapide, précise GLI. En attendant, il reste le courrier, le téléphone et l'e-mail...
GLI affirme « qu'un plan pour la reprise d'activité est activé pour que tout fonctionne comme avant dimanche sous un mois maximum » et qu'« un plan de continuité est également activé pour assurer la continuité dans le traitement des abonnements ». Les nouveaux abonnés sont bien pris en charge mais avec une gestion moins souple et rapide, précise GLI. En attendant, il reste le courrier, le téléphone et l'e-mail...
À lire :